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NOTE SUR LES CHOCS CAUSÉS PAR L'EAU
DANS LES CONDUITES DE VAPEUR
leurs prises de vapeur, telles que B, reliées par des
après... La déchirure suivait la brasure sur une longueur de 0111,75 ; elle se terminait en pointe vers le haut ; du côté opposé, à proximité de la bride en contact avec le clapet de retenue de vapeur de la chaudière, elle s'étendait transversalement sur la moitié environ de la section du tuyau ; la plaie avait une ouverture maxima de Om,16 (*). » Il est probable que, dans ce cas, l'ouverture du robinet de purge a produit un effet équivalent au commencement (l'ouverture de la valve lors de l'accident de Wervicq. Dans un cas comme dans l'autre, par l'effet de l'écoulement et à raison du tracé de la tuyauterie, il a dû arriver qu'à un instant donné l'eau de condensation, après avoir occupé sur une longueur notable une partie seulement de la section d'un tuyau horizontal ou presque horizontal, s'est
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branchements en col de cygne à une conduite collectriCe commune M de. 33 cm de diamètre ; puis, à l'extrémité droite de cette batterie, un quatrième 'générateur, du type Calloway, avait sa prise de vapeur A placée à un niveau un peu inférieur et reliée au collecteur M par un branche-
ment de 16 centimètres de diamètre, de la manière que montrent clairement les dessins. Comme l'ont fait judicieusement remarquer MM. Olry et Bonet, il résulte de cette disposition « qu'en cas d'arrêt du générateur n° 4, de l'eau condensée vient s'accumuler au-dessus de la valve de prise de vapeur de cet appareil ; le niveau de cette eau peut s'élever jusqu'à hauteur des débouchés des tuyaux de vapeur des trois autres chaudières dans la conduite collectrice ; elle commence donc par remplir la partie verticale ab; après quoi elle s'étale dans la partie horizontale bc; à partir de ce moment, sa
surface libre se trouve en très large contact avec la
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trouvée mise en mouvement, poussée d'un côté par la vapeur vive, et arrivant à former un piston liquide en arrière duquel
il y avait le vide, ou peu s'en faut, puisque la vapeur s'y trouvait en contact étendu avec l'eau et les parois froides.
vapeur de la conduite.
« Pour permettre l'évacuation de cette eau, on avait placé en haut de la valve de prise de vapeur du générateur n° 4 un robinet de purge, suivi d'un tuyau d'écoulement. « Le matin, lors de la mise en marche, le chef mécani-
cien ouvrit légèrement ce robinet, pour faire sortir l'eau qui avait dû se condenser en assez grande quantité pendant
la nuit. Quelques instants après, l'alimenteur survint, et on ignore pourquoi ouvrit en grand ce même robinet. Cette manoeuvre occasionna presque aussitôt des chocs violents et un ébranlement général de toute la conduite de vapeur ; l'alimenteur se précipita alors sur le robinet
(de purge) pour le fermer, mais, au même instant, le tuyau ab se déchira au voisinage du point a, en laissant échapper des fluides brûlants, par lesquels cet ouvrier fut si grièvement blessé qu'il succomba quelques heures
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Nous mettrons encore en regard de ces accidents deux cas plus anciens de ruptures de boites de prise de vapeur,
qui ont présenté l'un avec l'autre de frappantes analogies, et dont, à l'époque, les causes ont paru incertaines ou incomplètement précisées. Ces ruptures se sont produites, l'une le 18 avril 1891, dans une minoterie à Por(*) Compte rendu des séances du XXI° Congrès des Ingénieurs en chef des Associations de propriétaires d'appareils à vapeur; 22. question Accidents de tuyauteries de vapeur: Note de MM. Olry et Bonet, p. 275. Voir dans le même volume, p. 286, un accident cité par M. Walther-Meunier et considéré par lui comme attribuable avec vraisemblance à un couP d'eau, et, p. 289, le cas cité par M. Compère d'un tuyau d'alimentation dans la vapeur, qui s'est à plusieurs reprises gonflé et rompu ; il s'agit ici apparemment d'un fait analogue à ceux étudiés par MM. Moritz et Raymond. Tome XV, 1899.
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