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170 LA LOI ANGLAISE DE 4896 SIJ12. LES MINES DE HOUILLE
l'okalate neutre d'ammoniaque dans la proportion de 1 partie, én poids, d'oxalate, pour 2 parties, en poids, de pendre, dans une douille en papier à l'épreuve des étincelles (cartouche Elephant Brand), dans laquelle sera inter-
posé, entre la poudre et l'oxalate, un diaphragme d'une force et d'une nature telles qu'il empêche tout mélange des deux substances ; 20 Qu'il ne sera introduit ni employé dans aucune mine
une cartouche contenant plus de 255 grammes de cette poudre ; que chaque cartouche sera introduite intacte dans Je trou, et que pas plus d'une cartouche à la fois ne sera 14,
employée
30 Qu'aucun coup ne sera tiré avec ladite poudre, s'il
n'est complètement bourré avec une quantité de bourrage non inférieure à celle qui serait nécessaire pour une charge de 255 grammes de poudre noire ordinaire ; «40 Que les cartouches seront emballées dans des enveloppes parfaiteMent imperméables, dont chacune ne contiendra pas plus de 21g,250 de poudre 50 Que, en outre... (etc., comme au 30 pour la gélignite)... » On voit très nettement,. par ces exemples, quelle est la portée des expériences de Woolwich. Elle n'est nullement Scientifique. Le raisonnement fait par le Comité est, très clairement, le suivant : Un nombre très grand d'explosifs ont été proposés pour
permettre de réaliser, dans les mines grisouteuses ou poussiéreuses, une sécurité plus grande que celle que donnent la dynamite et la poudre noire. Aucun de ces explosifs ne procure une sécurité absolue ; mais, sur la liste de ces explosifs, il n'en est pas deux peur-être qui donnent le même degré de sécurité. Il existe donc un ordre de classement de ces produits, correspondant à leur degré de séburité. NouS ne nous SoucionS nullement de déterminer cet ordre ; mais nous détermine-
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rons, par tàtonnements, un degré de sécurité moyen, et nous placerons là la division en deux parties de la susdite liste. Ce degré de sécurité moyen, nous le fixerons d'après les -résultats donnés par des explosifs déjà connus et étudiés, placés dans des conditions qui nous paraitront raisonnables ; et tous les explosifs qui, dans ces mêmes conditions, soumis à des expériences rigoureusement comparables, donneront autant ou plus de sécurité, seront acceptés ; les autres seront rejetés. Il ne faut pas chercher davantage dans les expériences de Woolwich : on ne trouverait rien. Les expérimentateurs n'ont nullement eu la prétention de faire autre chose qu'une comparaison grossière, par des moyens grossiers, mais rigoureusement comparables. A quels résultats sontils
arrivés ? C'est ce que nous allons examiner main-
tenant.
Nous avons annexé à la présente Note, sous forme de tableau, la liste des explosifs qui ont subi avec succès' l'épreuve de Woolwich. Bien que ces explosifs soient pour la plupart connus, nous avons jugé utile de consigner sur la liste leur composition. Personne ne s'étonnera d'y voir figurer .l'ammonite, la
bellite, la roburite. et la westfalite. Ces explosifs sont connus depuis longtemps, et l'on sait qu'en somme tous les résultats qu'ils ont donnés aux divers essais, ainsi que leur constitution, permettent de les Considérer comme procurant une certaine sécurité. pembrite,. qui ,n'est. autre que la poudre allemande Rottweiler ; l'électronite, l'amvis, la poudre Faversham, -
sont également des poudres pouvant être considérées comme sûres: Mais où les expériences deviennent décon-
certantes, c'est lorsqu'on les voit conclure à l'adoption de toute la série des. gélignites. Ces explosifs ne sont autres que les gélatines-dynamites, explosifs très puissants, à température de détonation voisine de 3.0000, e