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NOTE SUR LE SYSTEME D'ENCLENCHEMENTS
PAR SERRURES BOURÉ
2° Que lorsque le levier L sera écarté de la position dans laquelle il peut être enclenché (ce qui ne peut avoir lieu que si la clef K est retirée de la serrure), la clef C sera prisonnière dans la serrure S. La fig. 12 représente le mécanisme intérieur de la serrure S, couvercle enlevé, et les /19..13 et 14 représentent ce couvercle. Lorsque la serrure S est fixée à l'agrafe G, le couvercle se trouve contre cette agrafe. Dans cette serrure, les clefs K et C actionnent chacune un pè,ne, et le mécanisme correspondant à chaque pène est celui de la serrure ordinaire. Les deux pènes P et Q, actionnés respectivement par les clefs K et C, sont disposés à angle droit (fig. 12). Dans la partie oh ils se croisent, leur épaisseur est réduite
on vient à la faire tourner, le pène P se meut de gauche
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de moitié. Le mouvement de rotation des clefs est limité, pour la
clef K par l'arrêt d, et pour la clef C par l'arrêt e. Le pène P possède une encoche g, dans laquelle peut pénétrer le taquet h du pène Q. La fig. 12 représente le pène P dans la position qu'il occupe lorsque la clef K est retirée de la serrure ; le pène Q ne peut alors se mouvoir de haut en bas, car l'encoche g n'est pas en regard du taquet h, et ce taquet bute, par conséquent, contre le pène P. Il en résulte que la clef correspondante C se trouve emprisonnée dans la serrure ; son panneton ne peut être amené,. en effet, en regard de l'ouverture b par laquelle il peut sortir, puisque, si l'on essaie de faire tourner la clef dans l'un ou l'autre sens, ce panneton est arrêté, d'un côté, par l'une des barbes du pène Q (qui ne peut se mouvoir), de l'autre, par l'arrêt e. Ainsi, lorsque la clef K est retirée de la serrure S (ou peut en être retirée), la clef C s'y trouve. nécessairement emprisonnée. Si, au contraire, la clef K se trouvant dans la serrure S,
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à droite, et l'encoche g vient se placer en regard du
taquet h du pène Q; en faisant alors tourner la clef C, ce pène Q se. meut de haut en bas, son taquet h pénètre dans l'encoche g, et on peut retirer la clef C de la serrure. Mais alors la clef K s'y trouve emprisonnée, car, si l'on essaie de la faire tourner pour l'amener en regard de l'ouverture a, son panneton est arrêté, d'un. côté, par l'arrêt d, et de l'autre par l'une des barbes s du pène P, qui ne peut se déplacer de droite à gauche, puisque le taquet h du pène Q occupe l'encoche g. Dès lors, quand la clef- C est retirée de la serrure S, la clef K s'y trouve nécessairement emprisonnée.
On donne le nom de clef fixe à la clef K inséparable de l'armature, et de clef mobile ou simplement clef de la serrure à la clef C, qui peut être transportée d'une serrure à l'autre. Nous dirons que, dans une serrure, deux clefs sont conjuguées entre elles, -lorsque, l'une étant retirée de la serrure, l'autre s'y trouve nécessairement emprisonnée.
Dans la serrure S, par exemple, les clefs K et C sont conjuguées. Examinons maintenant comment ce système de serrure
peut être appliqué dans une gare pour l'enclenchement des leviers d'appareils avec ceux des signaux. Considérons une gare présentant les dispositions indi(juées
à la fig.
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et faisons correspondre à chacun
des leviers des signaux d, c et j, et des aiguilles, C, D, E, G, I et K, ainsi qu'à chacim des taquets d'arrêts t, une serrure avec chaîne établie clans les conditions que nous venons d'indiquer, appelée conventionnellement serrure agencée, de façon à permettre d'enclencher : Chaque levier de signal dans la position qui correspond à la mise à l'arrêt du signal; Chaque levier d'aiguille dans la position dans laquelle