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L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE
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les immeubles, les usines, les installations de toutes sortes ne figurent plus à l'actif que pour un peu plus de 3 millions. Trente-huit millions ont été ainsi amortis, et dans ce chiffre figurent les 8 millions consacrés à l'amortissement des forges de l'Adour, créées en 1880. Il n'est pas douteux que, même en supposant les catastrophes les plus invraisemblables, l'actif immobilier .de la Société, les usines de Saint-Chamond, d'Assailly, de Givors, de Rivede-Gier, du Boucau,. les forêts de Sardaigne, etc., représentent une valeur réalisable bien supérieure à celle qui figure maintenant au bilan.
Bien que la valeur attribuée aux immobilisations soit aussi faible, l'actif de la Société s'élève cependant i+ 41 millions, représentés, en dehors des 3 millions de valeurs immobilisées, par 26 millions de valeurs réalisables et 12 millions de valeurs disponibles. Encore
DANS LA RÉGION DE SAINT-ÉTIENNE
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prudente propose immédiatement l'augmentation de l'outillage et la création d'ateliers nouveaux ; de nouveaux trains
à. tôles et à blindages établis d'après les idées les plus modernes sont installés de toutes pièces, et les ateliers de
finissage des tourelles cuirassées, déjà si grands, mais devenus cependant insuffisants, voient leur surface plus que doublée par la création de nouvelles halles plus vastes encore que celle où peut actuellement s'effectuer le tournage des .tourelles toutes montées. La situation financière n'est pas moins bonne pour
la Société des Aciéries de Saint-Étienne, au capital de 4 millions seulement. En 1897-98, avec un chiffre d'affaires de 11 millions, elles réalisent un bénéfice industriel de
1 million et demi. Au bilan, les usines- ne figurent que pour mémoire, et le demi-million de travaux neufs effectués dans 'l'année .est immédiatement amorti. Le
fait-on figurer que pour mémoire la valeur des titre, industriels que la Société possède en portefeuille et qn;
compte des valeurs réalisables s'élève à 8 millions et demi
sont loin cependant d'être quantité négligeable. Telle es.; la situation en juin 1898. Si l'on met en regard le passif de la Société, on cons-tate qu'en dehors des créanciers dont le compte créditeur est de 10 millions et demi, les autres comptes qui figurent au bilan sont : le capital social pour 20 millions, les réserves pour 4 millions environ, et le compte pres et pertes pour 6 millions et demi. Après déduction des sommes effectivement dues, il reste près de 27 millions pour les réserves et le fonds de roulement. L'année 1897-98 se -solde par un bénéfice industriel de près de 7 millions ; cependant les attributions diverses au conseil, aux actionnaires ne s'élèvent pas à 2 millions et demi, et 4 millions et demi viennent ainsi s'adjoindre en une seule année aux amortissements ou aux réserves pour consolider la situation financière. Ces capitaux ne restent pas d'ailleurs inactifs, car une direction sage et
un solde disponible de 6 millions pour constituer les réserves
après déduction des sommes effectivement dues il reste et le fonds de roulement. Le paiement des dividendes et les attributions au Conseil n'absorbent d'ailleurs pas même
la moitié du bénéfice industriel ; par contre, là aussi, on songe à l'établissement de nouveaux trains, on agrandit les ateliers de finissage. A la Société des Aciéries de Firminy, les installations
nouvelles figurent, il est vrai, dans le bilan de 1897-98 pour des chiffres beaucoup plus modestes.; cependant le chiffre des bénéfices est relativement plus considérable .
encore. Le capital social est de 3 millions, et, bien que les
bénéfices dépassent 2 millions, on distribue moins de 1 million aux actionnaires et au Conseil. Le solde des bénéfices est employé à compléter l'amortissement des usines qui ne figurent plus au bilan d'entrée de l'exercice 1898-99 que pour mémoire, et à fortifier les réserves qui dépassent cependant déjà 3 millions et demi. Il en résulte