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468 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES
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palier, la position d'équilibre du pendule est, comme on le sait, déterminée à chaque instant, par l'action composée
que l'accélération apparente l'accélération effective, la dif-
de la pesanteur et de l'inertie, cette dernière force égale et contraire à la résultante des efforts extérieurs appli-
férence des deux mesures (*) fera connaître la quantité dont s'est déplacée la ligne d'axe, en d'autres termes, l'in-
qués au train. A étant la longueur du pendule, y sa déviation mesurée
clinaison de la voie. La mesure des accélérations réelles s'obtiendra au moyen
suivant la tangente, w l'accélération du mouvement, on
d'observations chronométriques, en notant, à intervalles
a évidemment :
rapprochés, les temps employés pour parcourir des espaces
de grandeur connue (tours de roues de la machine, lon-
w
À
gueur des rails, etc.). Soit «), la valeur de l'un de ces intervalles; soient 0/ et 02 deux valeurs consécutives du temps observé ; l'accélération w au milieu de la période de temps considérée a pour expression :
A
Fie. 2.
Il peut arriver coaime .cas particulier que l'accélération ait une valeur constamment nulle, en d'autres termes, que le mouvement soit uniforme. Dans ce cas, l'appareil fonctionne simplement comme un niveau enregistrant ; le diagramme fournira directement et sous une forme continue la mesure de la déclivité. Cette hypothèse, qui comporte évidemment un grand avantage pour la lecture et l'interprétation immédiate des
Si l'axe de la voie prend une inclinaison i par rapport à l'horizon, le plan de pose de l'appareil subit le même
résultats, peut être pratiquement réalisée lorsqu'on fait usage d'un wagonnet poussé à bras. Il est, au contraire, à
déplacement angulaire : la ligne d'axe du pendule éprouve j; l'ordonnée du diaun déplacement correspondant A gramme, toujours comptée à partir de l'axe primitif, accusera une accélération apparente qui diffère de l'accélération réelle d'une quantité correspondante au déplacement de la ligne d'axe sous l'action de la déclivité. Si donc, par un procédé quelconque, on a déterminé en même temps
peu près impossible d'obtenir l'uniformité effective et permanente du mouvement lorsqu'on opère avec une machine (*) Cet énoncé suppose implicitement qu'il y ait proportionnalité entre les écarts du pendule et les efforts qu'ils doivent mesurer. Cette hypothèse n'est rigoureusement vraie que pour des angles infiniment petits. Dans l'étude qui nous occupe, les valeurs du déplacement angulaire dft soit à l'inertie, soit à l'inclinaison de la voie, seront toujours assez faibles pour que cette hypothèse n'introduise dans les résultats aucune erreur appréciable (Voir p. 479).