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470 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
circulant sur un profil variable. De là deux formes d'application distinctes de la méthode qui nous occupe-: L'une, employant les machines ou les trains : elle a pour
caractères une grande rapidité d'exécution et la faculté d'effectuer d'un seul jet de longs parcours de reconnaissance ou de vérification, mais elle exige l'enregistrement continu des espaces en fonction du temps et l'analyse plus ou moins minutieuse des résultats ;
L'autre, d'une exécution moins rapide (puisqu'elle ne comporte que des parcours effectués au pas de l'homme), mais présentant des résultats plus détaillés et susceptibles d'une interprétation plus immédiate ; par suite, utile surtout pour le contrôle de l'entretien sur des sections d'une étendue limitée.
ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES
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Procédé d'observation directe. Les procédés de simple observation présentent le grand avantage de pouvoir être
appliqués indépendamment de toute connexion mécanique
l'observateur se place dans tel véhicule qui lui convient, le pendule étant simplement posé sur le plancher. L'observation des poteaux hectométriques ordinairement placés le long de la voie serait la manière la plus commode d'opérer ; mais outre que ces repères n'existent point tou-
jours, notamment sur les lignes de construction récente, leur intervalle est trop grand pour se prêter à une mesure très précise des accélérations ; on -n'y aura recours que pour certaines vérifications sommaires. Le comptage des joints des rails peut se faire par perception acoustique : ordinairement la sensation perçue est bien nette, et on obtient alors, avec, la plus grande
OPÉRATIONS FAITES A LA MACHINE. RECONNAISSANCE ET VÉRIFICATION GÉNÉRALE D'UNE SECTION DE LIGNE. G.
La détermination du profil au moyen d'une machine isolée ou remorquant un train comporte, ainsi que nous venons de le voir, deux ordres de constatations distinctes : 1° La mesure des accélérations apparentes, directement
fournie par le pendule d'inertie, placé en un point quelconque du train ; 2° La détermination des accélérations réelles, déduite de la mesure des temps employés à parcourir des espaces de grandeur connue.
Pour cette dernière constatation, on peut opérer par voie d'observation simple en pointant sur l'appareil enregistreur le passage de certains repères (poteaux hecto-
métriques, joints des rails) ou les tours de roues de la machine ; ou bien, par enregistrement automatique l'appa-
reil étant alors relié à l'une des pièces du mécanisme ou à un essieu du train.
commodité, d'excellents résultats. 'Mais il arrive parfois, sans cause bien appréciable, que cette sensation se trouve tout d'un coup amoindrie ou même supprimée en sorte que l'opération commencée est forcément interrompue. Il est préférable à ce point de vue d'opérer par observation visuelle. Sur une ligne à double voie, il est
facile, en se plaçant du côté de l'entrevoie, de compter les éclissés sur la file de rails extérieure de là deuxième voie ; s'il S'agit d'une ligne à voie unique, l'observateur pourra se placer dans la vigie du fourgon de queue et noter le passage des joints des rails à mesure qu'ils apparaissent à l'arrière du train. Quel que soit le mode d'opérer, les points de repère (qu'on petit prendre seulement de deux en deux ou .de cinq en cinq rails) seront enregistrés, sur le diagramme même du. pendule, au moyen d'un crayon spécial actionné par une transmission à distance (poire pneumatique ou contact électrique). Le comptage des tours de roues de la machine est une
méthode très sûre et que l'on peut rendre commode au moyen d'expédients fort simples : l'observateur étant placé.