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-ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES
472 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
soit sur la machine elle-même, soit dans le véhicule de tête (*).
Les deux procédés qu'on vient d'indiquer peuvent être appliqués, dans des conditions très satisfaisantes, sur
des trains dont la vitesse de marche n'excède pas 45 à 50 kilomètres, c'est-à-dire sur des trains de marchandises et la plupart des trains mixtes. L'application en devient plus délicate, sans cesser pourtant d'être possible, sur les trains à grande vitesse ; mais, à cause de l'attention soutenue qu'elle exige, on est obligé de limiter l'opération à des parcours de longueur modérée.
ment de la machine : la roue avance d'une dent par va-etvient du levier. Un bouton monté excentriquement sur le plateau de cette roue commande le mouvement alternatif d'une petite bielle, dont l'extrémité opposée actionne un crayon, mobile suivant l'une des génératrices du cylindre enregistreur. On conçoit aisément que, par la composition de ce mouvement avec le déplacement chronométrique du papier, le crayon trace une -courbe sinusoïdale à échelons, dont chaque période correspond à un tour de la roue
à rochet, et chaque élément à un tour de roue de la machine (fig..
3).
L'enregistrement auto-
Le mouvement du levier de
matique des espaces parcourus en fonction du temps
commande du cliquet est obtenu simplement au moyen d'une
Enregistrement automatique.
présente évidemment l'avantage de laisser complètement
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Fm. 3
libre_ l'attention de l'opérateur, tout en fournissant des résultats .d'une sûreté et d'une précision absolues. L'opération de reconnaissance devient purement mécanique, et le diagramme obtenu, sur un parcours qui peut être aussi long qu'on le voudra, fournit avec certitude tous les éléments du relevé qu'on a en vue. L'automaticité de l'enregistrement a pour condition obligatoire une liaison entre l'appareil et le mouvement
tringle extensible, dont l'extrémité opposée s'attache sur une des pièces du mouvement (collier d'excentrique, tête de bielle d'accouplement, etc.)._ Cette installation extrêmement simple s'applique sans
de la machine ou de l'un des essieux ;-il importe que cette
de durée. Choix da train de reconnaissance.
liaison soit la plus simple possible et susceptible d'être établie rapidement sur n'importe quel train.
Une solution qui répond très bien à ces désidérata est la suivante : sur la plaque de fondation de l'appareil enregistreur est montée une roue à rochet dont le levier de commande est saillant à l'extérieur et relié au motive(*) Pour n'être pas obligé de se pencher au dehors, il suffira d'attacher un fil élastique entre un point du mouvement extérieur de la machine et un point de la paroi du véhicule où l'on opère la tension périodique de ce fil permet de compter sans fatigue les tours de roues de la locomotive ; on les inscrit, comme il vient d'êtse dit, sur l'appareil enregistreur.
difficultés à de longs parcours et aux plus grandes vitesses
elle permet d'effectuer automatiquement, et en dehors de tout concours matériel de l'observateur, la reconnaissance d'une ligne entière, sans limitation de parcours ou L'opération qui nous occupe peut être exécutée soit au moyen d'une machine isolée mise arla disposition de l'opérateur ; soit avec un train de service dont celui-ci est libre encore dans une certaine mesure de diriger la marche ; soit enfin avec un train d'exploitation, dont la conduite est en général soustraite à son intervention. Nous considérerons spécialement ce dernier cas, évidemment le moins avantageux au point de vue des facilités offertes à l'opérateur, mais qui répond au caractère propre de la méthode proposée celui
de ne comporter que des opérations courantes,