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ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES
488 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
Si en particulier l'une des deux opérations a été faite
avec une vitesse assez faible pour que la valeur du .
terme
soit négligeable, le rayon R se trouve éliminé,
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Sur une ligne à voie unique, les deux parcours pourront être faits indifféremment soit dans le même sens, soit en sens inverse ; sur une ligne à double -voie, ils seront
nécessairement de même sens pour chacune des deux
et l'équation correspondante donne simplement la valeur
voies.
du devers
L'appareil est placé soit sur la machine, soit dans un véhicule quelconque du train. Le repérage des distances se fait, comme pour la détermination du profil, soit au moyen d'observations directes, soit avec le compteur
D
Les relevés ayant pour objet l'étude du devers et du tracé en plan peuvent être faits concurremment avec ceux qui se rapportent an profil en long ; soit qu'on fasse usage
automatique. Cette opération a d'ailleurs ici un rôle
avec l'aide d'un renvoi de mouvement leurs indications
moins important que- dans le cas précédent ; elle n'est même rigoureusement nécessaire que dans les parties en courbe en-vue de la détermination des vitesses. Pour le reste du parcours on peut se contenter par exemple de noter le passage des poteaux kilométriques, à titre de simples repères. Si on dispose de deux appareils, l'un
sur le même tambour.
étant installé sur la machine et fonctionnant avec
Ces deux modes d'opérer reviennent en réalité à un seul, la corrélation des résultats étant assurée, dans le
compteur automatique, l'autre pourra être disposé commo-
cas où on emploie deux appareils, par le synchronisme des mouvements d'horlogerie.
des efforts transversaux, sans qu'on ait à se préoccuper du repérage des espaces ni de la mesure des vitesses.
de deux appareils, l'un placé longitudinalement, l'autre transversalement, et inscrivant séparément leurs indications; soit qu'on dispose d'un appareil pourvu de deux pendilles, l'un longitudinal et l'autre transversal, inscrivant
Conduite des opérations.
La méthode qu'on vient de
définir comportant essentiellement deux séries de mesurés prises à des vitesses différentes, dont l'une assez grande pour provoquer un développement notable de force cen-
trifuge, on est -conduit obligatoirement à se servir d'un train ou d'une machine (l'emploi du lorry pouvant donner le devers, mais non le rayon des Courbes). Il importe, pour la précision des mesures,. qu'il y ait une
différence assez grande entre les vitesses des deux parcours. On emploiera utilement un train de marchandises, donnant une vitesse moyenne de 30 à 35 kilomètres à l'heure,- et un train de voyageurs marchant à peu près régulièrement à 60 kilomètres.
le
dément à l'intérieur du train et servira à l'observation
Relevé et interprétation des diagrammes.
Tout véhicule.
dans un train en marche, supporte, indépendamment de la composante éventuelle de la gravité due au devers et de
la force centrifuge due aux inflexions de la trajectoire, des efforts transversaux : les uns d'une durée inappréciable, mais d'une grande énergie, en d'autres termes des chocs produits- à la rencontre brusque des joints de rails, en saillie vers l'intérieur de la voie ; les autres un peu plus prolongés, mais encore momentanés et qui constituent les
coups de lacet. Sous l'action des uns et des autres, le véhicule oscille plus ou moins sur ses ressorts. Le pendule,
impressionné par ces circonstances diverses, subit luimême des oscillations plus ou moins complexes ; s'il ne