Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 122]

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LE NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE

LE NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE

en outre, *accompagné d'un opérateur-adjoint, ou lecteur; pour les nivellements de 2° ordre; -le lecteur a été remplacé par un manoeuvre chargé de porter le niveau.

repères fixes. 'Chaque soir, le carnet contenant les résul-

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Support mobile de mire pour les nivellements de 3°, 4° el 5° ordres.

.

Pour les nivellements de 3', 4' et 5' ordres, exécutés sur routes, le porte-niveau a lui-même été remplacé, avec

profit, par un chien attelé à une voiture (fig. 3) portant le matériel et les instruments de la brigade. Avant d'exécuter le nivellement d'une section; l'opérateur en fait la reconnaissance et marque l'emplacement des repères fixes, qui sont. ensuite scellés par les porte-

il lm.° i1111

IMMII.A1111111r11111 491

g

mires.

Ces repères 'servent de supports aux mires dans les opérations du nivellement.- Ils sont éloignés de 500 à 1.000 mètres, en moyenne, les uns des autres. Dans les opérations de I" et de 2' ordres, Piquet en bois on intercalait entre eux des supports proviservant de repèreprovisoire soires, formés de piquets solidement enfon-

dans les nivellements de 1°' elde2° ordres.

cés dans le sol et surmontés d'un clou (fig . 4).

Le nivellement de chaque section était fait deux fois en sens inverses (aller et retour) sur les mêmes repères et les mêmes piquets.

t, teton hémisphérique ;

Fin, 5. Échelle de 1/4. g, g, g, griffes s'enfonQant dans le sol ; le transport.

(pl poignée pour

tata est envoyé par le chef de brigade au bureau central.

Pour les .;nivellements de 3' ordre, ac-

FIG. 4. Échelle de 1/10. c. Gros clou ii tète hémisphérique.

tuellement en cours d'exécution, on se 'contente d'un seul nivellement comportant deux opérations exécutées simultanément sans déplacement du niveau, à l'aide de mires à double face (fig . 27). Pour les nivellements de 4' et de 5' ordres, on supprime même la

seconde opération. Dans les deux cas, au lieu de piquets fixes pour asseoir, entre les repères., le talon de la mire, on emploie des supports mobiles en fer, fixés par trois griffes dans le sol et surmontés d'un teton arrondi (fig . 5).

Les opérations d'une journée sont limitées à deux

B. Travail de bureau. Les carnets sont d'abord sou7mis, dans le bureau, à,des calculs permettant de s'assurer de l'exactitude des opérations Pour les lignes de 1er et de 2' ordres, si, après correction des erreurs provenant de la division et des changements

de longueur des mires .(Voir chap. II; § in), les différences partielles de niveau trouvées à l'aller et au retour, entre deux repères consécutifs, ne concordaient pas suffisamment, ordre était envoyé à l'opérateur de recommencer le nivellement entre ces deux repères. Pour le réseau de 3° ordre, le contrôle est fourni par la comparaison mutuelle des différences de niveau pro-