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CONSTRUCTION DE LA GALERIE 'SOUTERRAINE
DES MINES DE GARDANNE A. LA MER
rebelle à tout arrangement, jusqu'après l'exécution cic formalités d'expropriation ( Voir Pl. VII, fig. 7, 8 et 9). Depuis fort longtemps déjà on s'était préoccupé des
que nous entreprenions ; et .c'est la raison principale qui nous a décidés à exécuter la galerie nous-mêmes.
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moyens à employer pour le ',creusement de la galerie. M. Pernolet avait donné un rapport sur l'emploi de l'air comprimé.
On avait essayé, dans la galerie Saint-Pierre à Gar-
danne, une. machine Brunton qui recevait son mouvement
de la machine à vapeur motrice placée an jour par une
chaîne flottante de 1 kilomètre environ de longueur. Mais les couteaux circulaires en acier ne résistaient pas longtemps; leur tranchant se cassait ou s'émoussait rapide-
ment dans les terrains un peu durs. Le terrain n'étant et l'avancepas 'homogène, la marche était irrégulière, ment très faible.
Cette machine a été employée plus tard avec plus de succès' dans le percement du tunnel sous la Manche où le terrain était tendre (de la craie) et homogène, et a donné un avancement de 5 à 6 mètres par vingt-quatre heures. Les avantages de cette machine sont de donner tout de suite une galerie circulaire très régulière, de supprimer faible les grosses dépenses d'explosifs et de demander un
aérage ; mais dans les terrains durs et non homogènes l'avancement est trop faible. On -avait dû, en conséquence, abandonner l'idée d'emIngé-
ployer cette Machine, et sur une visite d'un des de nieurs de la Compagnie, M. G-ossiaux, au travail de percement du tunnel du col de Cabres, on avait résolu 1 ci-Contre) se servir du perforateur à main Berthet (fig. au moins dans le tertiaire et les roches calcaires tendres et d'employer la dynamite comme explosif. des Il avait été impossible, en présence des aléas et d'étasujétions pouvant résulter de la rencontre de l'eau, travail blir un prix de revient même approché du coût du
Tube en fer de 5 millimètres d'épaisseur muni d'une embase à redens.
L'extrémité de ce tube est bouchée par un tampon en bois. Ecrou à épaulement engagé dans le tube en fer A. Vis è, filet triangulaire de 36 millimètres de diamètre s'engageant dans l'écrou A. Tête de la vis dans laquelle s'engage l'extrémité de la mèche hélicoïdale G.
Levier à cliquet monté sur la tête de la vis. Le rochet fait corps avec la tête.
E', Levier à cliquet, vu de face et ouvert. Le pointillé représente la portière à ressort fermée.
Trou pour broche en fer dont on ne se sert que pour donner deuix ou trois tours de retour à la vis lorsqu'on veut retirer la mèche G du trou de mine. Mèche en acier de section rectangulaire, tordue à chaud en hélice pour le dégagement des poussières.
Creuser une galerie était essentiellement dans nos aptitudes de travail ; nous avions pour conduire la galerie un
ingénieur capable en même temps que bon géomètre, M. Long, tandis qu'un entrepreneur aurait chiffré la valeur des aléas qu'on rencontrerait probablement et se serait fait payer en conséquence.,
Dans la crainte de rencontrer de l'eau en fonçant dés puits intermédiaires, les promoteurs de la galerie s'étaient interdit d'en foncer aucun sur son parcours, sauf vers le
peint de rencontre du tertiaire et de l'infracrétacé.Il