Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 193]

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CONSTRUCTION DE LA GALERIE SOUTERRAINE

DES MINES DE GARDANNE A LA MER

la surface qu'elle occupe, laquelle peut être évaluée, entre Septèmes et Yaldonne, à '135.000.000 mètres carrés... De la masse d'eau qui tombe sur des calcaires très

« Les plus abondantes après celles des Aygalades sont celles de là Rose. »

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Rencontre des eaux. Le 11 juin 1892, et ainsi que je l'ai déjà dit, tandis que nous poussions l'avancement dans des éboulis en nous faisant précéder de trous de sonde (car nous devions nous approcher de la surface de contact du tertiaire et de l'infracrétacé), nous ren,-

perméables, comme ceux de la chaîne de l'Étoile, on peut admettre que la moitié au moins va alimenter la masse souterraine... La moyenne de la hauteur d'eau tombée dans un an pour la période de 1867 à 1892 est de 0,558. Si nous prenons la moitié de ce chiffre, nous arrivons

contrâmes un gros bloc de rocher que nous prlihes d'abord

pour un fragment de roche éboulée plus gros que les autres. Néanmoins nous y pratiquâmes un trou de sonde

environ,

à un volume total de 88.000.000 mètres cubes reçu tous les ans par la nappe de la chaîne de l'Étoile,

et, comme celui-ci atteignait 1m,50 de profondeur, la sonde

ne rencontra plus de- résistance, puis, brusquement, fut projetée en arrière avec une si grande violence que les deux. ouvriers qui la manoeuvraient furent renversés. L'eau fournit un jet de 10 mètres de longueur. On avait rencontré la première fente aquifère. de l'Irrgonien. Les _précautions, quant au boisage de la galerie, prises, et le jet canalisé pour éviter les effets de ravinement de l'eau, nous recherchâmes par la formule

ce qui correspond à un débit moyen de 1m3,200 par seconde.

Le terrain miocène longe le versant sud de la chaîne de l'Étoile depuis l'Estaque jusqu'à Aubagne. La ligne de contact monte rapidement de l'Estaque aux Aygalades oit elle atteint la cote 130 au-dessus du niveau de la mer, puis se maintient kce niveau, ou s'élève encore insensiblement en passant au-dessus de Sainte-Marthe et Château-Gombert. Ce terrain imperméable arrête la nappe

Q= S VT2-g7t,

d'eau douce dans son écoulement vers la mer et la fait refluer vers le sol. Les dernières sources sous-marines de la côte, depuis

le cap Couronne, se rencontrent près de l'Estaque ; mais à partir de ce point, vers l'est, le niveau de la nappe souterraine s'élève rapidement et, au ravin des Aygalades,

près Saint-Antoine, en un point où le terrain

miocène

s'abaisse un peu, elle se déverse à la surface par de nom-

breuses sources qui jaillissent de fissures traversant.le miocène un peu au-dessous de. la ligne de contact des deux terrains. D'autres sources ayant la même origine jaillissent plus loin, vers l'est, sur le versant sud de la chaîne de l'Étoile.

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,

dans laquelle Q et S nous étaient connus par mesurage, la valeur de h. .Nons trouvâmes h = 81. mètres. La cote du terrain à la surface au-dessus du point on

l'eau a été rencontrée est 105 mètres, et la cote de la ligne de séparation du tertiaire et de l'infracré.tacé à la. surface est 145 mètres. L'eau jaillissant sous une telle pression, qu'allait-il se .

passer au moment de la .reprise de l'avancement, loràqu'une volée de coups de mine établirait une large communication avec la source? N'aurions-nous pas affaire à une très vaste caverne ouverte en grand, donnerait une énorme masse d'eau