Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 212]

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CONSTRUCTION DE LA GALERIE SOUTERRAINE

DES MINES DE GARDANNE A LA MER

Au début, l'autre essieu était commandé par deux

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'chaînes de Galle ; mais ces deux chaînes ont été supprimées ; elles n'étaient pas nécessaires pour l'entraînement de la charge et elles étaient une gène continuelle dans les manuvres ; elles occasionnaient aussi un entretien sup-

portant 5 Mètres cubes de déblais et d'un poids de 13 tonnes et demie la vitesse de 9 kilomètres à l'heure, y compris les manoeuvres dans les gares, fort longues, parce que le conducteur doit refouler à la main les wagonnets qu'on y

plémentaire. Pour la manoeuvre de la locomotive, le conducteur a à sa portée un petit appareil de mise en train. L'appareil de mise en train est en communication, d'une part, avec les

Du puits de la Mure (6.635), distant de 2.100 mètres environ du point terminus (4.500) de la traction par câble, la locomotive peut amener 90 mètres cubes de déblai en chiffres ronds, 'supérieur à celui de 80 mètres cubes que peut enlever la traction par câble jusqu'au

amène.

trois trolleys qui prennent le courant sur la ligne, d'autre part, avec le moteur 'et un rhéostat. Il porte trois crans celui du milieu correspond à la position neutre, sans courant sur le moteur ; celui de droite correspond à; la marche en avant; celui de gauche à la marche en arrière. Pour mettre: en marche, le conducteur pousse la manivelle de l'appareil dans un sens ou dans l'autre, en n'avançant que graduellement. Ce mouvement a pour effet de faire passer

les curseurs de l'appareil sur une série de touches en communication avec le rhéostat. La disposition est telle que, pour le démarrage, le circuit de l'induit est .d'abord fermé sur l'inducteur, le circuit de

l'induit étant ouvert. A la touche suivante, le circuit de l'induit est fermé à travers une résistance, ce qui a pour but de réduire l'intensité du courant de démarrage. Enfin, à la dernière touche, le circuit de l'induit est fermé sur lui-même sans interposition de résistance, et le moteur prend alors sa vitesse normale. Pour l'arrêt, le conducteur ramène graduellement la manivelle de l'appareil à zéro. liserait peu prudent, au point de vue de la dynamo génératrice, de passer brusquement de la position normale à la position d'arrêt. Le conducteur a aussi à portée de sa main un frein agissant sur les roues de la locomotive. .

.

Cette locomotive remorque des trains de dotize wagonnets

jour..

Ell terminant cette -description de notre installation électrique; j'ajouterai qu'il serait à souhaiter qu'on pût trouver des appareils électriques encore plus maniables

que ceux que nous employons, avec suppression du chariot, comme dans le cas de la perforation avec l'air comprimé, ce qui permettrait de revenir percer les trous. à l'avancement pendant le déblayage, comme nous le faisions. dans- le tertiaire.

La Vis porte-outil devrait être' munie d'Un pas assez long pour que le filet .soit assez résistant ; mais on devrait

aussi pouvoir, dans une roche dure, conserver la même vitesse de rotation que dans la roche tendre, en diminuant h.. vitesse d'avancement dans -la roche, sans diminuer l'épaisseur du filet. Un. système de vis différentielles pourrait résoudre le problème. Nous allons expérimenter un système dans lequel la vis a un' pas de 60 millimètres ; mais l'écrou dans lequel elle tourne petit être rendu plus ou moins mobile, suivant que l'on agit plus ou moins énergiquement sur un frein qui le Maintient en place. On se propose, paraît-il, pour le percement du Simplon, Où l'on emploiera les perforatrices Brandt et où en dispose de quantités considérables d'eau sous haute pression, de provoquer l'évacuation des déblais en arrière du front de