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LES AUTOMOBILES A PETROLE
ESSAI DE DESCRIPTION MÉTHODIQUE GÉNÉRALE
très difficilement être obtenue par le dispositif du coulissage de la cheminée d'aspiration, lorsque ce dispositif existe. Cette composition varierait d'ailleurs avec la densité de l'essence, qui est corrélative de sa volatilité, et qui, indépendamment des différences originelles, se modifie au fur et à mesure de l'évaporation dans le carburateur ; elle varierait aussi avec la température de l'air ambiant aspiré dans le carburateur, enfin avec le degré plus ou moins grand de l'agitation produite par les cahots de la route dans le bain liquide.
drée. Enfin on y interpose généralement une série de plusieurs toiles métalliques placées dans un évasement biconique du tuyau et destinées tant à arrêter tout corps solide avant l'entrée du gaz dans le moteur qu'à éviter la propagation éventuelle de l'inflammation motrice vers le carburateur en cas de mauvais état de la soupape d'ad-
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Sur ce même trajet se place, lorsque cet organe doit exister, le robinet ou papillon d'étranglement destiné à régler la quantité de mélange gazeux définitivement formé, qui doit être admise dans le moteur à chaque cylin-
mission (*). Par l'emploi des carburateurs à pulvérisation, les constructeurs ont cherché à réduire au minimum la sujétion du réglage de la carburation dont il vient d'être question, et pour cela à proportionner aussi exactement que possible la quantité d'essence à la quantité d'air aspirée dans le moteur. Il est à remarquer, à ce sujet, que la pression, la température, le degré hygrométrique de l'air atmosphérique peuvent modifier assez fortement le pouvoir évaporatoire de cet air, qui est utilisé dans les carburateurs à barbotage ou léchage, tandis que leurs variations, dans les limites où elles se produisent en pratique, influent peu sur son pouvoir comburant ; aussi le poids d'essence qu'il convient de mélanger à chaque litre d'air est-il sensiblement constant; du moins, peut-il l'être sans que le bon fonctionnement du moteur soit influencé. Les carburateurs qui réalisent cette condition sont généralement formés de deux parties (fig. 2) : 1° un récipient de petites dimensions, dit « vase à niveau constant », dans lequel un pointeau solidaire d'un flotteur obture plus ou moins l'orifice du tuyau venant du réservoir à essence, de manière à y maintenir toujours le liquide à un niveau déterminé, sans que le conducteur ait à manœuvrer aucun robinet sur le tuyau de communication; 2° une autre capacité dans laquelle aboutit un ajutage percé d'un petit orifice et en communication constante avec le fond du vase à niveau constant ; le niveau
(*) Voir, au chapitre consacré au moteur, la définition de ces divers organes.
(*) Voir, au chapitre consacré au moteur, la définition de cet organe.
Il est donc nécessaire que le conducteur puisse régler constamment les proportions du mélange gazeux. Il a en général pour cela à sa disposition au moins deux des trois moyens suivants, qu'il peut employer soit de sa place en manœuvrant des manettes, tirettes ou robinets spéciaux, soit en descendant de son siège et en ouvrant l'enveloppe générale du mécanisme : a) Réchauffement du bain d'essence par une dérivation
de l'échappement du moteur, une petite partie des gaz brûlés parcourant un serpentin ou un double fond, au contact de l'essence du carburateur ; h) Réchauffement de l'air aspiré, dont une partie peut
être prise soit au contact des ailettes (*) du moteur, soit contre le tuyau ou les parois du pot d'échappement (*), soit dans un tube chauffé par les gaz perdus des brûleurs (*) ; c) Entrée supplémentaire d'air frais venant se mélanger à l'air carburé en un point de son trajet du carburateur au moteur.