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LES AUTOMOBILES A PÉTROLE
l'ordre dans lequel on rencontre ces divers appareils, en suivant la progression méthodique de la transmission du mouvement, n'a rien de constant : seuls le différentiel, au-delà duquel tous les organes doivent être doubles, et la transmission flexible, au-delà de laquelle ne .doit se trouver aucun organe délicat, forment, l'un précédant ou suivant l'autre, les deux derniers termes de cette progression; parmi les trois autres organes, l'ordre le plus habituel est le suivant : embrayage, changement de vitesse, changement de marche ; mais, dans beaucoup de systèmes, cet ordre est interverti d'une manière ou de l'autre sans que nous croyions utile d'insister dans un sens qui nous entraînerait à la description de tel ou tel système particulier. Signalons aussi que l'un ou l'autre des appareils cidessus indiqués peut être, selon les cas, supprimé, si l'on ne craint pas de se priver des avantages qu'il procure, sans qu'il en résulte de répercussion sur les autres. Notamment les véhicules légers, dits motocycles, ne possèdent le plus souvent que l'un de ces cinq appareils, le différentiel, seul interposé entre les roues motrices et l'une des pièces d'un train unique d'engrenages de réduction de vitesse. Ces véhicules, en effet, ne comportent pas d'autre suspension que l'élasticité des bandages pneumatiques des roues; la mise en marche du moteur s'effectue en même temps que le démarrage du véhicule, au moyen d'un pédalier, ce qui exige, il faut bien le dire, pour peu qu'on se trouve en rampe notable, un effort musculaire assez pénible, malgré la suppression de la compression dont il est question au chapitre précédent; enfin sur la plupart d'entre eux l'allure du moteur pouvant varier dans d'assez grandes limites, et l'effort musculaire pouvant à volonté se superposer à son action, on néglige, dans un but de simplification, l'installation d'un appareil de changement de vitesse.
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ESSAI DE DESCRIPTION MÉTHODIQUE GÉNÉRALE
Changement de vitesse, — Les appareils de changement de vitesse peuvent se classer en deux groupes, suivant qu'ils sont continus, c'est-à-dire permettant de donner au rapport de réduction toutes les valeurs intermédiaires entre deux limites extrêmes, ou discontinus, c'est-à-dire ne permettant de lui donner qu'un certain nombre, généralement deux, trois ou quatre, de valeurs déterminées. Les premiers, théoriquement plus satisfaisants, sont restés cependant extrêmement rares jusqu'à présent, tant comme genres de dispositifs que comme nombre d'exemplaires réalisés. Il n'y a guère de cette catégorie que les plateaux de friction et les poulies extensibles. . . Les appareils de la première espèce se composent d'un plateau perpendiculaire à l'arbre moteur et solidaire de cet arbre et d'un galet tournant autour d'un arbre perpendiculaire au précédent et pouvant coulisser sur cet arbre de manière à se rapprocher ou s'éloigner du centre du plateau dont le mouvement lui est communiqué par friction de surface. Dans le système des poulies extensibles, le mouvement de l'arbre moteur est transmis à un arbre parallèle au moyen d'une courroie passant sur deux poulies, dont les diamètres peuvent varier à la volonté
Fui. 14.
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du conducteur ; tantôt (fig. 14) la jante de ces poulies est formée de fragments coulissant sur des pièces radiales ; Tome XVII, 1900.