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APPAREIL INDICATEUR ENREGISTREUR DES
APPAREIL INDICATEUR ENREGISTREUR DES VITESSES
VITESSES
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quant les dates et numéros du premier et du dernier trains enregistrés par le diagramme. L'ensemble des opérations qu'on vient d'indiquer n'a exigé que quelques minutes. Elles ne se reproduisent, pour chaque machine, qu'une fois environ par semaine. Elles n'entraînent donc, au total, qu'une faible dépense de temps.
courbe à brisures dont les variations d'ordonnées mesurent les intervalles de temps. Chaque portion verticale de cette ligne correspond à un arrêt dont la durée, jusqu'à une valeur de dix minutes, peut être mesurée sur le diagramme. L'addition d'un mouvement d'horlogerie, entièrement distinct de l'appareil principal, n'introduit aucune complication nuisible. Elle entraîne seulement une légère augmentation du volume et du prix de l'instrument.
Entretien des appareils. — L'entretien des appareils en service se réduit aux soins ordinaires de graissage et de nettoyage de la transmission, qui rentrent dans les attributions du mécanicien et du chauffeur, et à une re vision des jeux qui se fera à l'époque des levages, par le personnel ouvrier des dépôts. Quant aux pièces composant l'appareil lui-même, l'expérience a montré qu'elles étaient capables de faire un service extrêmement prolongé (actuellement 200.000 kilomètres), sans avoir besoin de réparation ou d'un nouveau réglage. Le cas échéant, l'appareil sera renvoyé au constructeur, ou bien réparé sur place par un ouvrier familiarisé avec ce genre de travaux. Les Chemins de fer de l'État ont mis en service en 1898 : 1° Dix appareils, simplement indicateurs, d'une construction très rustique, qui ont été montés à titre d'essai, sur des machines d'express. Ces appareils ont effectué, depuis leur mise en service, des parcours de 100 à 120.000 kilomètres. Ils continuent à fonctionner d'une manière très satisfaisante. Leur prix est de 80 francs l'un. 2° Un appareil indicateur-enregistreur avec échelle proportionnelle, conforme, dans ses dispositions générales, au type décrit dans cette notice, et qui a été monté également sur une machine d'express ; cet appareil, après un parcours de plus de 150.000 kilomètres, continue à faire un service irréprochable, et rien ne fait prévoir l'époque à laquelle il pourra exiger une réparation importante. Vingt appareils indicateurs-enregistreurs avec échelle
Emploi de l'appareil en service courant. — Le tambour porte-diagramme est monté sur une platine coulissant dans un guide, qui s'introduit ou se retire par une petite porte sur le côté de l'appareil. Le montage du papier et le retrait du diagramme à la descente de service se font à l'atelier, sans risque de détérioration ou de salissure. Le rouleau de papier préparé (papier dit « couché »), régulièrement calibré et portant un évidement central, s'enfile sur une broche parallèle à l'axe du tambour. On dégage l'extrémité de l'enroulement, et on l'introduit dans une fente dirigée suivant l'une des génératrices du tambour, auquel on fait faire ensuite un tour environ pour assurer l'entraînement. La longueur de la bande de papier, 4 mètres, suffira pour assurer le parcours le plus long que la machine puisse avoir à faire avant un nouveau passage au dépôt. On inscrit le numéro de la machine, le nom du mécanicien, le quantième et le numéro du premier train à assurer, et on remet le tambour en place. A la descente de service, on retire le papier enroulé sur le tambour, et on le remplace, comme il vient d'être dit, par un rouleau neuf. Le chef de dépôt se rend compte, par un coup d'œil rapide, des vitesses atteintes et, s'il y a lieu, de l'observation des ralentissements. Ensuite la bande de papier, enroulée de nouveau sur elle-même, est classée dans un casier avec une fiche indi-
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