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APPAREIL INDICATEUR ENREGISTREUR DES VITESSES
APPAREIL INDICATEUR ENREGISTREUR DES VITESSES
la tige filetée qui porte l'articulation de la tige XZ, on arrivera aisément à mettre l'échelle de l'instrument d'accord avec la vitesse réelle à moins de 1 kilomètre près (*). Le réglage une fois établi ne peut s'altérer, en cours de service, que par l'usure des roues, ou par la production d'un jeu dans les diverses articulations. Ces deux causes tendent à allonger l'échelle, en donnant une lecture de la vitesse supérieure à la vitesse réelle'; elles ne peuvent donc agir que dans un sens favorable à la sécurité. En fait, elles ne se produisent que très lentement; et un appareil bien monté ne subira pas une variation de 1 kilomètre dans l'intervalle qui s'écoule entre deux revisions périodiques de la machine. Ces revisions, qui comportent ordinairement le retournage des roues, se font une fois ou deux dans l'année. On en profitera pour repasser la transmission de l'appareil et reprendre les jeux, s'il y a lieu. On procédera ensuite à un nouveau réglage, nécessité par la réduction du diamètre des roues. On parvient à éviter presque entièrement la production du jeu dans les axes, et en tous cas à supprimer l'influence de ce jeu sur la course et sur l'échelle de l'instrument, en reliant la tringle de commande à un fort ressort de rappel, qui oblige la transmission à travailler toujours par traction. Les chocs aux bouts de course étant ainsi évités, la production de jeu, à moins d'un défaut de graissage, est presque entièrement supprimée; et lors même qu'un jeu notable existerait, la course de la tringle de commande n'en serait pas modifiée. On observera, d'une manière générale, que l'échelle des vitesses enregistrées peut toujours être vérifiée et, s'il y a lieu, corrigée au moyen du diagramme lui-même. En effet la vitesse v, l'espace e et le temps t correspondant
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à une même période élémentaire du mouvement sont toujours liés par la relation e = vt, d'où t = — Si l'on partage en intervalles suffisamment petits, sur un diagramme considéré, l'intervalle entre deux points d'arrêt, la somme des éléments de temps i ^ devra reproduire la durée totale du parcours," durée dont la valeur sera fournie par la feuille de marche et que l'on corrigera, s'il y a lieu, du temps gagné ou perdu inscrit à la feuille de train. En supposant que ce dernier document fasse défaut, plusieurs vérifications, appliquées à des parcours et à des trains différents, conduiront avec certitude à reconnaître l'exactitude de l'échelle, ou à évaluer le coefficient de correction qu'elle comporte. Le contrôle dont il s'agit devient extrêmement facile, et tout à fait rigoureux, si on complète l'appareil au moyen d'un mouvement d'horlogerie, donnant sur le diagramme lui-même le repérage du temps. Une seule mesure de l'espace compris entre deux repères de temps plus ou moins rapprochés suffira pour la vérification de l'échelle des vitesses. Une solution très simple, et pratiquement très avantageuse, est la suivante. Le rouage d'horlogerie est placé au-dessus du tambour enregistreur, dont la hauteur est un peu augmentée. L'axe du mouvement d'horlogerie, que nous supposons faire un tour en une heure, porte extérieurement une came formée de six éléments symétriques, tracés suivant une spirale d'Archimède. Un levier horizontal, soulevé périodiquement par cette came, supporte à son extrémité une petite bielle pendante, dont le mouvement, alternativement ascendant et descendant, est proportionnel au temps ; ce mouvement s'inscrit sur le tambour de l'appareil, où il se combine avec le mouvement de rotation du cylindre pour donner une
(*) 11 serait facile d'établir une. disposition permettant un réglage plus rigoureux. Cela est inutile, l'approximation du kilomètre étant la seule qu'il convienne de rechercher dans des mesures de cet ordre.
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