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APPAREIL INDICATEUR ENREGISTREUR DES VITESSES
déformée. Pratiquement il donne une lecture aussi prompte et aussi précise qu'on peut le désirer. Variante. — On arrive, par des procédés cinématiques fort simples, à transformer l'échelle variable des vitesses en une échelle proportionnelle, non pas rigoureusement à partir de zéro, mais depuis une valeur très faible de la vitesse (par exemple 15 kilomètres à l'heure) jusqu'aux valeurs les plus élevées. En adoptant une ligne de zéro conventionnelle, située un peu au-dessous de celle du zéro réel, on pourra mesurer toutes les vitesses à une échelle métrique (à l'exception de celles qui seraient inférieures à la limite précitée, vitesses généralement trop faibles et trop peu durables pour que leur évaluation présente un intérêt pratique). Nous n'entrerons pas dans le détail des dispositions géométriques qui peuvent être combinées dans cet ordre d'idées. Des appareils construits sur ce principe fonctionnent dans d'excellentes conditions, et, malgré un service prolongé, n'ont révélé aucune défectuosité. Toutefois, pour rester dans les conditions de la plus grande simplicité possible, nous avons donné la préférence à des appareils à échelle non transformée. Prise de mouvement. — La prise de mouvement sur la machine peut se faire de deux manières, l'une et l'autre fort simples et peu coûteuses. S'il existe, extérieurement aux roues, une pièce animée d'un mouvement alternatif d'amplitude modérée et constante (telle que la coulisse . d'une distribution Walschaërts), on prendra le mouvement sur cette pièce et on le transmettra, au moyen d'une simple tringle courant le long du tablier, et d'un retour d'équerre, à l'appareil qui est placé sous l'abri du mécanicien contre l'une des parois latérales (fig. 3). S'il n'existe pas de pièces de mouvement extérieur réalisant ces conditions, on aura recours à une
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fausse manivelle montée sur le tourillon d'accouplement arrière et sur laquelle sera articulée, avec un rayon
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d'excentricité de quelques centimètres seulement, une petite bielle actionnant le levier coudé (fig. 4). Réglage. — L'appareil, avons-nous dit, est gradué à la construction pour un certain diamètre de roues et une certaine course de la tringle de commande. Le diamètre des roues, pour une même machine, subit des variations par l'usure et par les retournages ; la course de la tringle de commande peut elle-même n'avoir pas été réglée rigoureusement à la longueur voulue; il y a donc lieu, quand on monte un appareil sur une machine nouvelle, d'en vérifier et au besoin d'en corriger le réglage : il suffit de faire la vérification pour une seule valeur de la vitesse, qu'on prendra de préférence voisine de la limite supérieure. On choisira un profil en palier ou une déclivité régulière parcourue par la machine à une allure bien uniforme ; et on comparera le chiffre de vitesse lu sur l'appareil à la valeur rigoureuse fournie par un pointage chronométrique. S'il existe une différence appréciable, on modifiera léKQJ gèrement la course de la tringle de FIG. 5. commande, au moyen du levier de renvoi, dont l'un des deux bras est extensible {fig. 5). En vissant ou dévissant de la quantité voulue (par demi-tours)