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BASSIN HOUILLER DU GARD
ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS
effets à ceux de la faille limite, en masquer l'existence. Dans <|?s conditions, il est intéressant de reprendre en détail l'examen do l'accident de la chapelle Saint-Laurent, qui n'arrive certainement pas jusqu'à cotte faille transversale, et dont l'allure propre peut, par conséquent, se dégager avec plus d'évidence. Cette faille, telle qu'elle est indiquée sur la carte de M. Grand'Eury, vient rencontrer les micaschistes près des dernières maisons du Martinet, sur la route qui remonte la vallée de l'Auzonnet, vers le bassin de la Grand'Combe. Les affleurements permettent là difficilement de constater si, comme je n'en doute pas, la faille déplace la limite des micaschistes et du terrain houiller. En tout cas, à quelques mètres plus loin, on trouve, dans les micaschistes, un filon barytique, qui, comme tous les filons semblables, est l'indice d'une faille, et se continue au nord-ouest, vers les escarpements du pont du Feljas. Sur son trajet, j'ai trouvé un petit affleurement de schistes charbonneux dans une fouille faite pour une recherche d'eau, au-dessus de Sauvet, et de là la direction des bancs -de micaschistes, ainsi que celle du filon barytique, mène sans discontinuité à l'affleurement connu du Pont du Feljas. Cet affleurement est comme enclavé entre deux filons, qui forment une barre abrupte en traversant la vallée, et dont l'un a smcifié les grès houillers. L'affleurement pont se suivre sur 100 mètres environ, sur les deux rives de l'Auzonnet; vers le nord, il cesse un moment d'accompagner le filon do sulfate de baryte; mais, au premier coude du ruisseau de Cessous, il reparait au milieu mémo de ce filon, avec filets charbonneux et poudingues. Le filon seul, sans terrain houiller visible, continue au-dessus du ruisseau jusqu'auprès du Subet, mais là il semble s'interrompre sans atteindre le bord du bassin de la Grand'Combe. Cette sorte de venue du terrain houiller au milieu d'un
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filon de sulfate de baryte (fig. 6) constitue une apparence un peu bizarre, qui s'explique d'ailleurs assez facilement, puisque l'enfouissement du terrain houiller et le remplissage postérieur du filon sont dus à une même cause, l'existence d'une faille dans les micaschistes. C'est cette faille précisément qui nous intéresse. On voit qu'elle se rattache presque sans discontinuité à la faille de la chapelle Saint-Laurent, qui se trouve ainsi en affleurement décrire KiG - B une demi-ellipse et envelopper la pointe de micaschistes (pie traverse l'Arbousset. Cet aftlcu-
FIG.
~i. — Contournement en plan des failles de la chapelle SaintLaurent et de Robiac.
rement est enveloppé par le contour analogue (mais en ligne brisée) de l'accident qui limite le golfe de Crou-