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ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS
ÈASSIN HOUILLER DU GARD
vient sortir au jour ou s'en rapprocher presque horizontalement; puis, suivant une ligne qui coïncide à peu près avec le vallon, elle se rebrousse brusquement et remonte vers la montagne de Champclauson, sous un angle voisin de 30° (Pl. X, fig. 1, et Pl. XI, fig. 1); la branche renversée a été suivie en certains points sur plus de 350 mètres. De
de profondeur; le sondage de Sans-Nom, à 175 mètres; son inclinaison ne dépasse pas 30°; elle a tous les caractères d'une faille de charriage : « Le dressant, dit M. Grand'Eury (*), ne se voit pas, ne se devine même pas à la surface ; c'est un plan idéal d'étirement asymptote aux bancs effilés des deux côtés. » On n'a reconnu son passage, au sondage' de Sans-Nom, que par la nature différente des couches dans lesquelles on est entré. Je vois un autre argument très sérieux en faveur de l'interprétation qui fait, de la faille du col Malpertus, une faille de charriage, dans le fait que le faisceau de Grand'
Fl0
. !0. _ Coupe de la montagne du Pluzor (d'après M. Grand'Eury).
l'autre côté du vallon, se trouvent des couches, souvent plissotées, mais presque horizontales dans leur ensemble ; elles appartiennent au système de Sans-Nom et reposent nettement sur la branche renversée du dressant [fig. 10).
PuUs du rbmfl
FIG. 11.
— Coupe au puits du Pontil.
Le puits du Pontil [fig Ai) a traversé la faille
à
40 mètres
FIG. 12.
— Coupe du puits de la Forêt (d'après M. Platon).
Baume est partout retroussé au contact, sans trace d'un repli qui tende à ramener les couches en profondeur. Cet argument serait, il est vrai, contredit par une coupe du puits de la Forêt [fig. 12), qui m'a été communiquée par M. Platon. Il n'est plus possible de vérifier cette coupe; elle n'est pas conforme à d'autres coupes du même point données par M. Platon lui-même, et, en tout cas, il n'est pas certain que la masse de houille collée contre la faille ne soit pas une branche distincte, momentanément sépa(*) Page
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