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BASSIN HOUILLER DU GARD
ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS
rée de la couche, et relevée dans le même sens que les. autres. Ce serait en tout cas, sur une longueur de 8 kilomètres, le seul indice qui pût être en faveur d'une replongée des couches retroussées. M. Grand'Eury a signalé d'ailleurs une preuve plus directe : c'est un lambeau de poudingue bréehiforme, pointant au jour sur la route, presque en face le puits du Pontil, et supportant les couches de Sans-Nom. Pour qu'un morceau de ce poudingue ait pu être « arraché à la base de la formation et remonté jusqu'à la surface du sol », il faut qu'il y ait eu un violent effort de traction exercé le long de la surface de faille. La présence d'un semblable lambeau sur le bord d'une faille d'affaissement serait inexplicable. Et si l'on voulait objecter qu'à la rigueur il peut se trouver des lianes de brèche à divers niveaux, il suffirait, pour s'assurer que la brèche est bien une brèche de base (on n'en connall d'ailleurs pas d'autre dans le bassin), de remonter le petit ravin qui, au sud de l'affleurement, vient traverser
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micaschistes; mon impression a. été partagée sur place par M. Bouquet, géomètre de la Grand'Combe, qui connaît admirablement les terrains de la région. La confirmation était d'ailleurs presque inutile ; mais, en tout cas, il parait difficile de contester que la brèche, reposant suides couches micasçhisteuses, soit la brèche de base, entraînée le long de la surface de glissement. Il existe enfin une troisième preuve, plus directe, qui met hors de doute la nature de la faille du col Malperlus; elle résulte de l'examen des affleurements de l'Affenadou. Ces affleurements sont connus depuis longtemps ; ils ont été étudiés et figurés en détail par M. Peyre, ancien ingénieur des mines de Palmesalade ; M. Grand'Eury les a mentionnés (p. 27); mais il ne semble pas que leur disposition très spéciale ai! appelé l'attention autant qu'elle le mérite.
,) FIG .
13. — Coupe du ravin en face du puits du Pontil.
la route. On y suit (fig. 13) la branche renversée d'un filet de houille dépendant de Grand'Baume, et à un élargissement du ravin on peut voir cette houille, très écrasée, supporter des bancs durs et compacts, micaschisteux, que je ne peux d'aucune manière comparer a aucun terme connu du terrain houiller. L'examen microscopique a montré une cristallinité assez faible; niais, malgré cela, je ne doute pas que ces bancs n'appartiennent réellement à la série des
FIG.
i4. — Plan de l'Affenadou.
Cette disposition est la suivante (fig. 14) : la couche Sans-Nom et la couche du Pin forment une cuvette à pentes douces, complètement entourée parles roches du système