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ÉTUDES
SUR
LES
BASSINS
HOUILLERS
BASSIN
5 mètres environ d'entre-baries schisteux. Plus au nord encore, la faille de la Cascade dévie cette couche, dont la continuation se trouve dans le dressant de Trépeloup, où M. Grand'Eury a recueilli les fossiles caractéristiques de Grand'Baume (p. 181). La zone suivante (a de la coupe) est formée par la partie où gît et a été exploité, le minerai de fer de Palmesalade. Lors de l'exploitation, on y a relevé la coupe suivante (*) : Banc de schistes, au milieu duquel se trouve une couche mince et irrégulière de houille schisteuse, avec rognons de fer carhonaté..
25 m ,00
Gros banc de 22 mètres qui, à l'aftleurement, est formé do poudingues, et dans la profondeur, de grès et schistes Banc de minerai de carbonate de fer
22 ,00 4 ,00 8 ,00
Schiste Minerai Schiste et grès Couche de minerai en deux bandes, ayant une
2 ,:;o 11
,00
1
,50
74 m
,00
puissance totale de 0 m ,60 d'épaisseur, séparées par 0 m ,90 de schiste
J'ai déjà dit que les fossiles, d'après M. Grand'Eury, se joignent au faciès lithologique pour placer cet ensemble au mur de Grand'Baume, et pour en faire l'équivalent des premières couches traversées par le sondage Ricard. Le minerai de fer est un accident local, dont l'absence à Ricard ne peut être une objection au raccordement. Au dessous viennent des schistes satinés, avec Ver mis transitas, dans lesquels s'intercale une petite couche de houille, correspondant probablement à l'un des filets rencontrés dans le sondage, à 206 m ,5Ô et à 291 mètres. Puis, (*) CALLON,
loc. cil., p. 350.
HOUILLER
DU
GARD
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au dessous, comme dans le sondage, les roches deviennent plus grossières, et près des micaschistes s'intercalent les couches exploitées actuellement à Broussous, et qui se suivent le long de la bordure jusqu'au-delà du Pradel, où elles ont été autrefois reconnues par une descenderie, et où l'une d'elles atteint 4 mètres de puissance. Dans l'opinion de M. Platon et de M. Bouquet, ces couches seraient la réapparition de Grand'Baume; on voit que stratigraphiquement cette opinion est inadmissible, et que ces couches ne peuvent être assimilées qu'aux couches do base du sondage Ricard. Au nord de la coupe, entre les Mines et le Devès, le contact des micaschistes et du terrain houiller, quoique très régulier en apparence, se fait certainement par faille, comme le montrent les pointeinents de quartz de filon, observables le long de la limite, en continuation du grand dyke du Devès, et comme le montre mieux encore la disposition successive des couches de houille, qui vont buter contre les micaschistes. 11 en résulte qu'on ne peut retrouver là, au pied de la falaise de poudingues déjà plusieurs fois mentionnée, la succession complète des assises du terrain houiller inférieur; mais au Devès une faille transversale, qui me semble la même que la faille de la Cascade, c'est-à-dire celle-là même qui reporte à l'ouest les affleurements de Grand'Baume et de Champclauson, fait réapparaître la série inférieure, plus grossière et plus riche en poudingues qu'à Broussous et au Pradel. La coupe donnée plus haut pour Palmesalade montre déjà un exemple de ce passage latéral des schistes aux poudingues, qui se produit de ce côté pour toutes les Couches inférieures ;i Champclauson; mais cette transformation n'est pas une objection au parallélisme évident des deux séries, et par conséquent les couches qui affleurent là près des micaschistes, à Trémont et à la Romaine, doivent être les mêmes que celles de Broussous et du Pradel.