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ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS
<le ce fait l'amplitude exacte du charriage, en voyant à quelle distance il faudrait reporter les courbes de Molières pour qu'elles viennent se raccorder avec les courbes de Bessèges. Le résultat de ces études est donc tout à fait satisfaisant au point de vue de l'avenir ; non seulement, en fait de houilles maigres, on peut compter sur l'extension, sur une vaste surface, des couches du sondage Ricard, mais de plus, en dehors des parties déjà connues ou prévues, on peut compter sur l'extension continue, de Saint-Jean au Mas Dieu, à Malbosc et à Alais, d'un riche faisceau, en partie gras, dont les couches de Gagnières ne représentent que la base.
BULLETIN
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BULLETIN. GISEMENTS AURIFÈRES DU CAP NOME (ALASKA)
Le cap Nome se trouve à 800 kilomètres nord-ouest de Sain tMichael et à environ 1 b0 kilomètres de la Sibérie, à travers le détroit de Behring. Ses gisements aurifères ont été découverts, pendant l'automne de 1898, par trois Suédois au service du Gouvernement des États-Unis à la station de Port Clarence (élevage de rennes). En l'absence de législation spéciale en Alaska, l'usage y a accrédité les lois minières de l'État d'Orégon : celles-ci autorisent la prise de possession de 20 acres (l'acre vaut 34 ares 24 centiares) de placers par tête, et elles tolèrent des prises de possession par procuration. Aussi deux mois après la découverte de Japhet Linderberg, plus de 40 kilomètres carrés étaient déjà pris autour d'Anseil Creek, où les découvreurs retiraient $225.000 de pépites. Un premier exode eut lieu vers Nome; il n'y avait pas plus de claims à prendre, et beaucoup de prospecteurs revinrent absolument dénués de ressources. Tout à coup, en juillet 1899, un mineur malade, campé sur la grève, trouva de l'or dans le sable. Près de deux mille mineurs accoururent aussitôt de Dawson et Saint-Michael, et ils y ont lavé, l'automne dernier, entre deux marées, avec l'eau de mer, au-delà de $ 2.000.000. Comme les plages ne peuvent devenir la propriété de personne, outre une bordure de 90 pieds à partir des plus hautes marées (loi des États-Unis de 1898), les mineurs convinrent de se partager la grève en lots de 3'i pieds carrés. Le sable aurifère semble s'étendre jusqu'à 500 pieds sous la mer, et plusieurs vaisseaux ont rapporté, comme lest, du sable qui a donné une moyenne de 130 francs la tonne. L'ordre a été assuré par une compagnie d'infanterie des ÉtatsUnis. Toute une législation spéciale à l'Alaska s'élabore en ce moment à Washington. L'exode sur le cap Nome sera tel, vers la tîn de mai, où la débâcle a lieu dans Behring, que plus de lb compagnies enverront 30 grands steamers à Nome, et il est probable que ce petit campement, qui ne compte pas plus de 2.000 âmes actuellement, en aura au-delà de 30.000 au mois de juillet.