Annales des Mines (1900, série 9, volume 18) [Image 62]

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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER

s'appuyant sur la douille C, empêche la translation de l'aimant vers la gauche. On porte l'appareil sur la platine du microscope, et on l'y fixe avec les valets, de telle façon que la dendrite soit placée sous l'objectif; on peut ainsi la faire tourner, mesurer les angles de rotation qui correspondent à ses aspects caractéristiques et, finalement, en déterminer la structure.

On a fait pour fer [3, par la méthode de Péligot, quatre expériences numérotées de 4 à 7, toutes quatre au four

Les enduits continus ne peuvent être utilement regardés qu'en lumière verticale. Ils présentent souvent un intérêt spécial à notre point de vue do métallurgistes, parce qu'ils établissent la transition entre les cristaux artificiels de synthèse et les produits compacts de la sidérurgie .

Cristallographie du fer

a

et du fer fs.

On a fait pour fer a, par la méthode de Péligot, trois expériences numérotées de 1 à 3 : 1° Dans un tube en verre sur une rampe à gaz, la température maximum — non mesurée — étant limitée par le ramollissement du verre ; . 2° Dans un tube de porcelaine au four Mermet ; la température a été réglée au voisinage de 685° et n'a pas dépassé 693° ; durée de l'expérience : une heure et quart, à partir du réglage;, 3° Dans un tube de porcelaine au four Mermet ; l'acide chlorhydrique a commencé à se dégager abondamment vers 600° ; on a laissé la température s'élever lentement jusqu'à 687°, et, le dégagement des vapeurs acides étant alors terminé, on a arrêté l'essai après trois quarts d'heure de chauffage utile. Dans tous les cas, le chlorure ferreux, préalablement desséché dans l'hydrogène, était introduit en place avant l'allumage dans une nacelle ou à plein tube.

Mermet dans la porcelaine ; 4° Entre 807 et 824° ; durée : trois quarts d'heure ; 5° Entre 812 et 830° ; durée : cinquante minutes; 6° Entre 782 et 825° ; 7° Entre 802 et 813°; durée : cinquante-cinq minutes. Bien entendu, dans ces expériences pour fer g, le chlorure ferreux était d'abord tenu en réserve dans la partie froide du tube en dehors du four et n'était poussé dans la région chaude qu'après le réglage de la température au degré voulu ; en mettant d'avance le chlorure en place, comme on l'avait fait dans les expériences pour fer a, on aurait eu pendant réchauffement une assez longue période de production de fer a au-dessous de 750°. L'examen des produits de réduction a montré que le fer a et le fer g cristallisent identiquement. C'est ce qui nous permet de réunir ces deux variétés sous le même chef. Ce point acquis, il a été fait, pour fer a ou ;3 indifféremment, trois nouvelles expériences numérotées de 8 à 10, toutes trois dans une atmosphère d'azote : 8° Par la méthode de Poumarède au-dessous de 835°, la nacelle ayant été mise en place avant l'allumage ; 9° Par la méthode de Poumarède entre 706° et 778°, la nacelle ayant été poussée en place quand le thermomètre marquait 736°; durée du chauffage: une heure et demie; 10° En réduisant le chlorure ferreux par la vapeur de sodium au-dessous de 787°; nacelle placée d'avance; durée : une heure depuis l'allumage. La nacelle contenant le chlorure ferreux était posée sur une nacelle plus grande contenant le zinc ou le sodium. Ci-dessous la description des résultats.