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LES MINES DE FER DU MINNESOTA
autre voie sur laquelle circulent les wagons destinés à recevoir les déblais ou le minerai. Ce sont très généralement des wagons de chemin de fer à voie normale, de sorte qu'on peut expédier sans transbordement les matériaux extraits, par l'intermédiaire d'une voie de raccordement sortant de la mine par une longue rampe d'accès. Une locomotive est affectée à la manœuvre de ce train de wagons. Lorsque l'excavateur est parvenu à l'extrémité du champ d'exploitation, on le ramène en arrière, les voies _ sont déplacées latéralement, et l'on attaque la tranche suivante. Dans les mines du Mesabi, l'exploitation se compose de deux phases successives : 1° L'enlèvement de la couche de dépôts glaciaires et de tout le terrain stérile qui surmonte le minerai. Les Américains nomment cette opération préliminaire le « dépouillage du gîte » (stripping). 2° L'exploitation proprement dite du minerai. Ces deux opérations sont, le plus souvent, conduites simultanément, de sorte que les chantiers présentent plusieurs gradins superposés, les plus élevés étant dans le stérile et les autres dans le minerai. Les grandes mines ont ainsi jusqu'à six excavateurs travaillant simultanément. En général, l'exploitation est arrêtée lorsqu'on parvient au niveau hydrostatique. Cependant, à Mountain-Iron, -le dernier gradin a dépassé ce niveau. Un système de rigoles a été creusé au fond de la tranchée pour recueillir l'eau qui suinte des parois et la conduire à un puisard, d'où elle est élevée par une pompe. Cette mine, qui est la plus vaste de la région, présente une excavation de 800 mètres de long et de 300 mètres de large, sur 40 mètres de profondeur.
LES MINES DE FER DU MINNESOTA RÉSULTATS
DE L'EXPLOITATION PAR
EXCAVATEURS.
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Les résultats donnés par l'emploi des excavateurs varient, d'une part, avec la nature du travail effectué, et, d'autre part, avec les dimensions des appareils. . Nous avons dit que la contenance de la pelle pouvait aller de 0 m3 ,5 à 2 m3 ,5, d'où des différences considérables dans les tonnages chargés par diverses machines. Cependant on ne trouve plus guère actuellement dans les mines du lac Supérieur que les grands excavateurs de 2 mètres cubes à 2 m3 ,5, pour lesquels la variation est bien moindre. Nous décrirons successivement les résultats obtenus suivant que l'on travaille dans les alluvions glaciaires ou dans le minerai. Travail dans les alluvions glaciaires. — C'est de beaucoup le travail le plus dur auquel soient soumis les excavateurs, car on trouve dans ce terrain d'énormes blocs de granité extrêmement lourds et difficiles à remuer. Tant qu'ils peuvent entrer dans la pelle, leur enlèvement est encore relativement aisé, tout en mettant celle-ci à une rude épreuve. Au-delà de cette dimension, on parvient encore souvent à les soulever èn équilibre sur les bords du seau, ou bien on les attache par des chaînes que l'on suspend au palan, et on les enlève ainsi comme avec une grue. Enfin, si ces blocs sont par trop gros, il faut les briser en les faisant sauter à la poudre. De toutes façons, c'est un travail relativement lent, difficile, fatigant pour les excavateurs, et exigeant des mécaniciens très habiles. Une machine ne peut guère, dans ces conditions, charger en moyenne plus do 500 mètres cubes par poste de dix heures. Elle consomme dans le même temps environ 3 tonnes de houille et exige un personnel de 25 hommes. Le prix de revient de 1 mètre cube de déblais chargé