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L'EXPLOITATION
DANS LES
MÉCANIQUE
1 index à l'arrière. Il y en a quatre modèles coupant de l m ,40 à l m ,80, et pesant de 225 à 300 kilogrammes. La Morgan-Gardner (PL VIII, fig. 4) est le seul type de baveuse à pic électrique. Le piston est tiré en arrière par une came, mue par un moteur électrique, qui le ramène sur un ressort, et c'est la force de ce ressort qui le lance alors en avant. La difficulté de transformer le mouvement rotatif en un mouvement alternatif de choc est du même genre que pour les perforatrices (voir plus loin), et d'autant plus grande que la machine est plus importante. Elle frappe de 175 à 225 coups par minute, coupe une profondeur de l m ,37; son poids est de 340 kilogrammes.
IV DÉHOUILLEUSES (suite). — HAVEUSES A OUTIL ROTATIF RIGIDE. La haveuse à barre coupante Jeffrey existe encore dans quelques mines ; mais, comme elle est remplacée peu à peu par les machines à chaîne, et que l'on n'en fabrique plus depuis 1891, nous nous bornerons à la citer. La haveuse à plateau Jeffrey (Pl. VIII, fig. 5 et 6) est réservée au travail des longues tailles. Cette machine est électrique et roule sur un seul rail. Une roue à plateau, portant sur son pourtour des griffes, tourne horizontalement près de la sole, pendant qu'un tambour enroule peu à peu un câble fixé au bout du chantier et tire la machine latéralement. Elle découpe ainsi une hauteur de 0 m ,12et une profondeur de 0 m ,90, l m ,20, l m ,50, ou l m ,80, suivant les modèles. L'avancement se règle au moyen d'engrenages à la vitesse de 0 m ,63, 0 m ,40 ou 0"',20 par minute, suivant la dureté du charbon. Cette machine pèse 1.900 kilogrammes ; sa longueur est
HOUILLÈRES
DES
ÉTATS-UNIS
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m
de 2 ,50. Son moteur est de 20 chevaux, avec un voltage à la demande. Elle ne nous paraît pas utilisable en France, et, aux États-Unis, elle est remplacée peu à peu par les machines à chaîne. Lamachine Lee à barre tournante armée (Pl. VIII, fig. 7) est également une machine à longues tailles. Elle est mue par l'électricité, avec un moteur qui sert également à sa tract ion et à son travail. Ce dernier s'opère au moyen d'une barre tournant autour de son axe, et portant 42 griffes disposées en hélice, de telle sorte qu'elles servent en même temps à curer le charbon arraché. La machine se meut sur deux rails, dont un à crémaillère, et la barre coupe sous le charbon une cavité horizontale. Cette machine n'est pas dans le commerce, et d'ailleurs ses dimensions et son poids (1.450 kilogrammes) la rendraient impraticable chez nous. V DÉHOUILLEUSES (suite). — HAVEUSES A CHAINE Ces machines ont pour caractère commun une chaîne à maillons articulés, portant des griffes; cette chaîne sans fin tourne avec une vitesse de l m ,25 à l m ,35 par seconde autour de galets ; elle est mue par un moteur électrique à courant direct, ou à air comprimé, et les griffes, mises au contact du charbon et s'appuyant sur lui, y découpent un passage. Elles sont menées par un ouvrier, avec un aide qui dégage à, la pelle le produit du havage. Il y en a cinq types : Jeffrey, Link-Belt, MorganGardner, datant de 1894; General Electric, plus récent, niais abandonné ; et Sullivan, qui vient d'être livré au public en 1900. Les quatre premiers sont très analogues comme fonctionnement; nous les appellerons « haveuses