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SURVENUS DANS L'EMPLOI DES RECIPIENTS DE VAPEUR
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NOTE SUR DES ACCIDENTS
ï. —
GRANDS LESSIVEURS DE PAPETERIE.
Les accidents de cette catégorie d'appareils sont graves , par leur fréquence : cette situation appelle d'autant plus l'attention qu'il est possible de les éviter par des mesures convenables et que les appareils en question appartiennent le plus souvent à des établissements dotés de ressources suffisantes pour procéder aux vérifications et prendre les précautions utiles. Les constatations faites à l'occasion des accidents des récipients de ce genre, notamment les l or février 1892 à Tullins (Isère), 29 mai 1896 à Miribel-les-Échelles (Isère), et 13 août 1897 à Tallende (Puy-de-Dôme), permettent de rapporter les accidents aux causes suivantes ; Vétusté de l'appareil. Dimensions excessives des portes de chargement ; Constitution vicieuse de ces portes dont le cadre rectangulaire, en fonte, a été l'origine de la rupture par suite de la production, en ses angles, de cassures prémonitoires. Les fiij. 1 à 11 de la Pl. XII ci-après sont relatives à la première de ces explosions ; les dessins qui se rapportent aux deux autres se trouvent dans les Annales des Mines (t. XII, Pl. IX, fig. 34 et 35; t. XIV, Pl. XII, fig. 8 à 12). Des causes précitées dérivent les précautions qui s'imposent dans la construction et l'usage de ces appareils. D'une part, le constructeur ne doit admettre que des ouvertures de dimensions restreintes, de forme arrondie; il doit constituer le cadre de ces ouvertures en un métal doux et résistant, l'établir solidement et le tracer selon un profil simple. D'autre part, l'usager doit rebuter les appareils fatigués par un long usage ; ne jamais acheter d'occasion des appareils d'un caractère banal, qui finissent par faire ex*
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plosion dans la dernière usine où ils fonctionnent ; procéder à des visites intérieures dont la fréquence est nécessaire et dont la réalisation est d'ailleurs aisée ; enfin tenir compte des moindres indications de fissuration ou de fuite.
II. —
CYLINDRES SÉCIIEURS.
Les cylindres sécheurs dont il s'agit peuvent être répartis en deux groupes : Le premier groupe comprend des appareils de diamètre considérable, en fonte, comme certains sécheurs de papeterie : trop souvent ces grands appareils affectent des formes peu satisfaisantes et ne comportent point de dispositifs en prévision des dilatations. Le second groupe, auquel appartiennent la plupart des cylindres d'apprêt, se compose-d'appareils à petit diamètre, constitués par des cylindres en cuivre de faible épaisseur, sur lesquels les matières à élaborer exercent, par le frottement, une usure progressive et difficilement visible; les viroles qui constituent l'appareil ne sont pas rivées, mais soudées sur elles-mêmes au moyen de brasure, afin de réaliser une surface extérieure parfaitement lisse. A. Pour les apareils du premier groupe, il y a lieu de craindre une rupture par inégalité de dilatation. La Circulaire ministérielle du 1 er septembre 1896 (*) a mis en évidence les dangers que présentent ces appareils, en se référant aux accidents similaires des 28 septembre 1893 à Bousbecque (Nord), 16 janvier 1895à Cugand (Vendée) et 7 avril 1896 à Conty (Somme). Les fig. 12 à 15 do la Pl. XII ci-après représentent le premier des trois appareils qui ont donné lieu à cos accidents. (*) Annales des Mines, partie administrative, t. V, p. 488.