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FONÇAGE
PAR CONGELATION DU PUITS
N°
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0 m ,50 de minerai inexploitable; 5 mètres de bancs calcaires, alternant avec des bancs de marne; l m ,75 de minerai brun marneux inexploitable (couche brune). Ce sondage avait démontré l'existence d'une formation ferrugineuse de 30 à 35 mètres d'épaisseur minimum, renfermant une seule couche de minerai exploitable, mais une couche de 5 m ,30 d'épaisseur en ce point. Il y avait là une invention bien caractérisée. Une concession fut instituée. Elle est actuellement limitée au sud-est par la frontière, à l'est par la concession de Hoinécourt (Société de Vezin-Aulnoye), à l'ouest par celle de Moutiers (Société de Gorcy), au sud-ouest par celle de Valleroy (Aciéries de Longwy) , et par celle de Moineville (MM. de Saintignon et C i0 ). Premières études, conclusions peu favorables à la mise en exploitation. — Les sondages faits dans la région de l'Orne avaient rencontré des terrains aquifères. On savait d'ailleurs qu'à la mine voisine de l'Orne (Lorraine) on rencontrait d'autant plus d'eau dans l'exploitation du minerai que l'on s'avançait davantage vers l'ouest, en suivant le plongement des couches qui passent sous le niveau de l'Orne. Cette question d'eau était un problème troublant, peu connu, au moins de la plupart des concessionnaires du nouveau bassin. On considéra d'abord ce bassin comme la réserve d'un avenir assez éloigné. On pensait que l'exploitation du minerai de fer à une aussi grande profondeur, sous les vallées, et avec de l'eau en quantité absolument indéterminée, n'était pas économiquement possible, et toute l'activité se reporta sur les mines exploitées dans les régions de Nancy et de Longwy.
DE LA MINE
DE FER D AUBOUE
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Mais les choses changèrent bientôt de face. L'invention de Thomas et Gilchrist devait donner à l'industrie sidérurgique de Meurthe-et-Moselle un développement considérable. Des aciéries furent créées : la fabrication de la fonte se développa de plus en plus, et on put entrevoir, pour un avenir assez rapproché, une consommation de minerai de Meurthe-et-Moselle de plus en plus grande. Les travaux d'exploitation et les traçages furent poussés partout. Beaucoup de concessionnaires soupçonnèrent que leurs concessions ne donneraient pas, quelquefois à beaucoup près, le tonnage de mine que l'on avait espéré en tirer. Ce fut le cas de la Société de Pontà-Mousson . C'est en 1892 que la préoccupation d'assurer l'alimentation des hauts-fourneaux fit mettre à l'étude' la mise en exploitation de la mine d'Auboué. Un ingénieur civil des Mines, au courant des exploitations de charbon de la Belgique et du Pas-de-Calais, familier avec les questions d'exploitation à grande profondeur et d'exhaure, fut chargé de cette étude par la Société de Pont-à-Mousson. 11 s'installa à Auboué, étudia les failles, visita les concessions voisines des deux côtés de la frontière, suivit attentivement les tentatives de fonçage de puits déjà entrepris par MM. de Wendel et par la Société de Vezin-Aulnoye. Après six mois consacrés exclusivement à cette étude préalable, cet Ingénieur adressa it Pont-à-Mousson un rapport dont voici les conclusions : « La question de l'eau, qui prime tout, est particulièrement complexe, et, avant, de prendre aucune résolution définitive, on doit attendre le résultat complet du fonçage du puits deJœuf. On verraalors quelle est l'importance de la venue d'eau et son influence sur l'oxhaure du puits de Novéant. »