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DE LA MINE DE FER D'AUBOUÉ
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FONÇAGE PAR CONGELATION DU PUITS N°
1
Des renseignements fournis par ces sondages, on dressa le tableau suivant : DISTANCES DU MUR DE
LA COUCHE
Toit ries calcaires à points rouges. Toit des calcaires à polypiers Toit de la formation ferrugineuse.
GRISE
AUX HORIZONS CONSIDÉRÉS.
KO S D AGE
SONDAGE
SONDAGE
SONDAGE
N° 1
N° 2
N» 3
N° 4
mètres
mètres
mètres
»
»
»
mètres 158,21 138,75 105,85 22,00
141 107,50 24.75
139
1115 ,95 23,20
»
106,98 24,28
Des indications analogues furent données par les sondages des concessions environnantes. Connaissant, à chaque emplacement de sondage, la cote de niveau de la couche grise et la cote de niveau de l'un ou l'autre de ces horizons géologiques, on détermina: 1° Pour chaque emplacement de sondage, la distance verticale existant entre le mur de la couche grise et le toit de la couche de calcaire repérée (distance qui varie d'un sondage à l'autre suivant une certaine loi d'amincissement) ; 2° Les courbes d'amincissement des terrains supérieurs, permettant de calculer la cote du minerai en un point quelconque de la concession où existe un des trois horizons géologiques utilisés. Dans - le but de déterminer les cotes du mur de la couche en de nombreux points répartis entre les sondages, et aussi pour reconnaître les failles, on creusa environ 200 petits puits, qui donnèrent l'un ou l'autre de ces (rois horizons. Après avoir exécuté de cette manière une première série de recherches sur toute la concession, on étudia plus particulièrement les régions oh l'on soupçonnait l'existence de t'ailles, do manière à reconnaître aussi exactement que possible leur direction et l'importance de leur rejet.
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Les résultats de cette longue étude ont permis de dresser un plan du mur de la couche grise avec courbes de niveau de mètre en mètre. La fig. 2, Pl. XIV, est une réduction de ce plan, avec les courbes de niveau de 5 en 5 mètres. Elle indique tous les sondages et la majeure partie des petits puits qui ont servi à l'établissement du plan coté du mur de la couche grise. En ce qui concerne les failles, il en a été reconnu, dans l'étendue de la concession, quelques-unes bien nettes dont l'emplacement et le rejet ont pu être déterminés avec une approximation suffisante. La faille de l'Orne est la plus importante. Elle a la même direction que la rivière l'Orne, dont la vallée suit l'ancienne ligne de cassure. Son rejet principal vers l'Orne est de 8 mètres. Mais, comme il existe une dénivellation totale de 30 mètres environ 'entre la partie nord de la concession et la partie sud-est, il est probable qu'au nord de cette faille, dans la zone de la Sarre, existent plusieurs autres cassures secondaires, dont l'emplacement ni le rejet n'ont pu être déterminés rigoureusement. Sur la fig. 2, Pl. XIV cette zone delà Sarre, découpée par des failles secondaires, ou brusquement plissée sans cas sures importantes, est limitée par un trait pointillé. L'étude de la surface ne permet pas, jusqu'à présent, d'affirmer s'il y a des cassures ou simplement unpendage excessif dans cette région ; mais la partie au sud de la faille de l'Orne devant être exploitée la première, une galerie de reconnaissance donnera, plus tard, des renseignements précis sur l'allure de la couche dans cette zone tourmentée. Parallèlement à la faille de l'Orne, en se dirigeant vers le sud-est, on rencontre la faille de Coinville, dont le rejet est de 7 à 8 mètres à la limite sud-ouest de la concession et diminue en s'avançant vers l'est. L 'influence de cette faille ne se fait plus sentir dans la région nord-est de la concession .