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FONÇAGE
PAR
CONGÉLATION
DU
PUITS
N°
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sur la valeur relative des tubes vieux et des tubes neufs, n'a plus porté son attention sur cette particularité. Nous reviendrons plus loin sur d'autres ruptures de tubes congélateurs ayant précédé la venue d'eau du 1" mars 1900, lorsque nous étudierons les circonstances particulières de cet accident. Exécution d'une couronne de maçonnerie à la base des marnes micacées. — Les sondages de congélation ayant été forés en 220 millimètres de diamètre sur toute la hauteur du terrain à recouper, ils traversent les bancs de marnes qui séparent les niveaux aquifères de la région et établissent une communication entre ces différents •niveaux (le diamètre extérieur des colonnes congélatrices est de 120 millimètres). Dans ces conditions se trouvait supprimée l'influence de ce banc de marnes micacées supérieures à la formation ferrugineuse, qui forme pour ainsi dire écran entre deux niveaux. La question d'obturation de ces trous de sonde s'imposait; pour arriver à ce but, plusieurs moyens furent proposés. Nous citerons, en particulier, le projet suivant: « Après l'achèvement du puits, provoquer le dégel au moyen de la vapeur, puis pratiquer des entailles dans les tubes, percer le culot de manière qu'en y versant du ciment liquide celui-ci puisse se répandre à l'extérieur et remonter entre la colonne et le terrain. » Ce projet nous a paru d'exécution difficile, et, en outre, d'efficacité discutable, si l'on tient compte des circonstances suivantes : d'abord, avant de provoquer le dégel par la vapeur, ce qui devait avoir pour conséquence de remplir le puits d'eau, il fallait de toute nécessité monter la pompe à traction directe, dont les massifs du jour recouvrent plus du tiers des orifices des sondages ; il était dès lors impossible de pratiquer des entailles dans ces tubes et de percer les culots.
DE
LA
MINE
DE
FER
D'AUBOUÉ
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D'autre part, nous avions constaté que l'espace compris entre les tubes congélateurs et les parois des sondages est rempli de façon très irrégulière par les retombages provenant des parois des sondages. En outre, un grand nombre de ces tubes devaient être englobés dans la maçonnerie du puisard, quelques-uns s'approchant très près du parement intérieur de cette maçonnerie; dans ces conditions, pour que le ciment puisse refluer le long des tubes sur une hauteur de 20 à 30 mètres, il aurait fallu ménager autour d'eux des intervalles libres et, par suite découper la maçonnerie par des vides, ce qui n'aurait pas manqué de compromettre la solidité au moment du dégel, lorsque l'eau serait venue en pression. On résolut alors d'employer le procédé suivant : « Dans les marnes micacées qui forment la base du premier niveau aquifère traversé, ainsi que dans le banc de marnes compris entre la couche jaune et la couche grise, qui limite un deuxième niveau aquifère, on établira une maçonnerie circulaire englobant tous les tubes congélateurs sur une certaine hauteur. Cette maçonnerie sera faite avec soin,. en briques et mortier de ciment, et sa base reposera sur l'assise de calcaires inférieurs au banc de marnes. Pour compléter ce dispositif, lorsque la congélation sera terminée, les tubes congélateurs seront remplis de ciment. » Comme il aurait été imprudent d'attaquer sur toute la circonférence du puits, l'excavation devant rencontrer les tubes, on ne commença que deux niches de dimensions restreintes et placées aux deux extrémités d'un diamètre. Chaque niche embrassait deux ou trois sondages, et, aussitôt que ceux-ci étaient à découvert, on commençait à maçonner. h y avait, en somme, une brigade de mineurs toujours suivie de près par une brigade de maçons.