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DE
462
FONÇAGE
PAR
CONGÉLATION
DU
PUITS
N°
1
Ce travail fut exécuté à la base des marnes micacées dans les conditions suivantes : La troisième retraite fut arrêtée dans les calcaires ferrugineux de la partie supérieure de la formation, de manière à avoir, au moment du dégel, une assise solide du cuvelage. La trousse de base de la retraite fut posée le 28 décembre 1899, et par dessus on plaça le premier anneau en fonte, dont la bride supérieure atteignait la base des marnes micacées. A ce moment on arrêta la pose du cuvelage et on se mit à rechercher les tubes congélateurs. La recherche fut commencée, le 30 décembre, en se basant sur les indications fournies par la méthode de vérification de la verticalité des sondages. La majeure partie des tubes fut trouvée à l'endroit où ils étaient indiqués ; mais la recherche du tube 5 fut des plus laborieuses, en raison du doute qui avait toujours subsisté sur l'amplitude de sa déviation. Sa recherche dura deux jours et nécessita une excavation de plus de 3 mètres à partir de la paroi. Le travail de recherche et de maçonnerie fut terminé le 7 janvier, et la pose du cuvelage recommença le 8. Au cours de l'exécution de ce travail, il fut possible de vérifier l'exactitude de la méthode employée pour rechercher le sens et l'amplitude de la déviation. La fig. 5, Pl. XVI représente : 1° L'emplacement des orifices des sondages de congé1 ation ; 2° L'emplacement probable de ces sondages à la profondeur de 102 mètres, déduit des mesures opérées par e procédé déjà cité ; 3° L'emplacement exact des tubes congélateurs, relevé à 102 mètres, pendant l'exécution delà maçonnerie. L'examen de cette figure montre que, dans la majeure partie des cas, l'approximation fournie par le procédé en question est largement suffisante.
LA
MINE
DE
FER
D'AUBOUÉ
463
Sur vingt-six sondages tubes que l'on a rencontrés à 102 mètres de profondeur, on en a trouvé : Quinze dans lesquels le tube est exactement à l'intérieur du cercle prévu pour la position du sondage à cet endroit ; ce sont les sondages 1 bis, 1 ter, 7, 9, 11, 13, 17, 19, 2 bis, 4 bis, 6 bis, 8 ter, 10 ter, 12 bis et 22; Dix dans lesquels l'écart entre la position réelle et celle prévue atteint au maximum 0 m ,30 ; ce sont les sondages 3, 7, 15, 19 ter, 2 ter, 10 bis, 14 bis, 16 bis, 18 bis, 20 bis ; Enfin, un seul, le sondage n° 5, pour lequel il y avait toujours eu incertitude, et dont l'écart est plus important. Il faut ajouter à cela que, dans le fonçage du puits, on a recoupé, sur une certaine hauteur, les sondages 1 et 4, dont les positions constatées coïncident exactement avec celles dont la prévision avait entraîné l'abandon de ces sondages . L'ensemble des résultats est satisfaisant, puisqu'en général l'erreur commise est très faible. Cette erreur provient peut-être de ce que les mesures faites au jour ne peuvent être absolument rigoureuses, mais surtout, croyons-nous, de ce qu'elles n'ont pas toujours été faites par le même opérateur. Les erreurs commises dans les lectures au jour sont multipliées par un facteur d'autant plus grand que la profondeur s'accroît. Il est donc probable que, si l'on faisait au jour des observations rigoureusement justes, en prenant toutes les précautions nécessaires, on pourrait connaître, avec une très grande approximation, la position exacte du trou de sonde aux différentes profondeurs. Il faut également tenir compte de ce que le relevé de la position réelle des tubes au fond du puits, pendant l'exécution de la maçonnerie, ne fut fait qu'en opérant à la fois sur un nombre de tubes restreint. En somme, on peut dire que la méthode imaginée à