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NOTE SUR LË BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
n° 3 de la Bouble a traversé d'ailleurs, au-dessous de la masse de gore blanc formant le mur des couches de Saint-Eloy, une quarantaine de mètres (épaisseur normale) de grès schisteux ou d'intercalations minces de schistes et de grès, avec deux couches de charbon schisteux d'environ 2 mètres chacune. Le travers-banc récemment exécuté au 19 e étage des houillères de Saint-Éloy a fourni des indications du même genre, malheureusement peu nettes et trop limitées, sur les terrains inférieurs au faisceau de Saint-Éloy. Quant au faisceau lui-même, nous l'avons décrit avec assez de détails pour ne pas avoir à y revenir dans la présente énumération.
NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
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couche du toit», tous les filets charbonneux rencontrés par leurs puits en dehors du faisceau. Certains de ces filets (àl'Ouest de la faille Dehaynin) nous paraissent plutôt attribuables à l'étage supérieur. La « petite couche du toit » ne définirait donc pas un horizon certain ; mais il convient néanmoins de retenir l'existence, dans l'étage gréseux, de veines de houilles inexploitables. A la base, c'est-à-dire au voisinage du faisceau de Saint-Éloy, les grès deviennent rubanés, et les schistes intercalés prennent plus d 'importance. On peut évaluer à 200 mètres environ la puissance de l'étage gréseux dans le bassin de la Bouble; dans le bassin de Noyant, on lui a assigné une puissance très comparable, soit 150 mètres.
2° Étage gréseux. — Cet étage est principalement constitué par des grès à pâte assez fine. Il est bien difficile de faire une distinction absolue entre ces grès et ceux de l'étage supérieur ; car, d'une façon générale, tous les grès du bassin sont plus ou moins archosiques. On peut dire cependant que, dans l'étage gréseux, ils paraissent tenir surtout du quartz et du mica noir, tandis que, dans le gréso-schisteux, ils sont très riches en feldspaths; mais ce n'est là qu'une différentiation secondaire. L'étage gréseux qui renferme des lits schisteux de faible épaisseur et quelques rares assises de poudingues à petits éléments, est surtout caractérisé par l'abondance considérable des grès, et leur pâte en général assez fine; en divers points du bassin, ces grès sont exploités pour pierres de taille, notamment aux carrières de Saint-Éloy et de la Peize. Au milieu de l'étage, les exploitants de Saint-Eloy ont signalé la présence d'une petite couche de houille, qui se trouverait, d'après eux, à une centaine de mètres en moyenne au-dessus du faisceau des grandes couches, et à laquelle ils ont rapporté, sous le nom de « petite
3° Étage gréso-schisteux. — Au-dessus de l'étage gréseux se développe une puissante formation de grès schisteux en petits bancs coupés par des assises de schistes, et quelques bancs de poudingues, qui ne contiennent en général que des galets de faible dimension. A Noyant, cette formation serait, d'après un mémoire inédit de Mallard, constituée comme suit : Grès schisteux en petits bancs 300 à 350 m Grès rubanés et schistes feuilletés 120 m Grès et poudingues 40 m Grès schisteux 40 m Petite couche de houille dite « couche Saint-Eugène » Grès grossiers et poudingues recouverts parle permien. L'épaisseur totale serait ainsi d'environ
600 m
Les données manquent encore pour évaluer avec une approximation suffisante l'épaisseur de cette formation dans le bassin de la Bouble. Les ouvrages profonds, tels que les sondages du Chambon (953 mètres) et de la Vialle (702 mètres), ont bien démontré que l'étage devait avoir