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NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
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NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
à l'appareil Lebreton, a été reconnu renfermer 93 p. 100 de grisou. Il est bien probable que la présence de ce gaz doit annoncer la proximité d'une formation charbonneuse; mais le seul fait que l'on se trouve encore en plein terrain houiller, à 953 mètres de profondeur, alors que la largeur, au moins apparente, de la bande houillère on cet endroit n'atteint guère que 900 mètres, est par lui-même très* significatif, comme indiquant à la fois la grande puissance de la formation, l'existence possible de richesses exploitables enfouies à des profondeurs énormes, enfin la probabilité d'un recouvrement du houiller parle terrain primitif, sur l'un au moins, sinon sur I les deux bords du bassin. Ce recouvrement a, d'ailleurs, été constaté par des observations précises en quelques points de la bordure Est du bassin, notamment à la Boge, au plateau de la Croizette et beaucoup plus au Sud, dans la région do la Peize . Au bord Ouest du bassin, la ligne de chemin de fer de SaintÉloy à Pauniat par SaintGervais a mis en évidence, de l'Abbaye au col de la Croizette, plusieurs contacts du granité et du houiller. Ces contacts sont, en général, redressés à la verticale, présentant parfois des pénétrations mutuelles, comme le figure le croquis ci-contre [fig. 3), et semblent plutôt plonger vers l'intérieur du bassin. — Le pendage des assises houillères se fait, au
contraire, nettement du côté de l'Ouest; elles s'alignent sur une direction variable entre le N.E. et le N.N.E., de sorte que. dans l'ensemble, la formation parait se relever peu à peu vers le Sud. Ce relèvement est. toutefois, retardé par une inflexion presque N.S. que présentent les couches dans la région de la Vialle, inflexion bien reconnue par les 130 mètres de fonçage actuellement faits au puits du même nom. Depuis la surface (cote 550) jusqu'il la cote 420, le pendage s'est, en effet,, tenu entre l'Ouest vrai et l'Ouest 10° Nord, direction confirmée par deux travers-bancs d'une trentaine de mètres, l'un au toit, pris vers l'Ouest à la cote 520, l'autre au mur, pris vers l'Est à la cote 460. L'inclinaison moyenne des bancs est d'une quarantaine de degrés ; les terrains paraissent correspondre à la partie moyenne de l'étage gréso-schisteux. Placé à 150 mètres environ à l'Ouest du puits de la Vialle, le sondage de la Vialle (cote d'orifice 560) a été poussé jusqu'à la profondeur de 702 mètres (soit 142 mètres au-dessous du niveau de la mer) sans traverser autre chose que des grès schisteux, des grès, et des schistes parfois très charbonneux ; les explorateurs ont même signalé deux passes de charbon de 0,65 et 0,75, aux profondeurs de 400 et de 430 mètres. Sur les 250 derniers mètres, les grès purs ont dominé. Les carottes ont indiqué une inclinaison assez faible : 15° à la profondeur de 216 mètres, 25° à 315 mètres, 20° à 432 mètres. D'après les renseignements qui ont pu être recueillis, les autours du sondage de la Vialle auraient admis l'hypothèse d'un repli en S, ramenant plusieurs fois la même couche sur une verticale. Cette hypothèse serait uniquement basée sur ce fait que la carotte de 216 a été orientée vers l'Est, alors que les terrains de surface plongent à l'Ouest. Quant aux autres carottes stratifiées, leur orientation n'a pu être faite. Jusqu'à preuve formelle, nous