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NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
286 mètres à la base de l'ancien puits. Il convient de mentionner que la recherche du Chalamont a, en effet, déblayé, puis approfondi un ancien puits, de sorte que, sur certains points, le moellonnage ou les anciens éboulements ont gêné les observations. De 230 à 247 mètres, le moellonnage, en bon état, masquait complètement le rocher. Nous croyons préférable d'admettre (au moins provisoirement) une hypothèse encourageante pour les explorateurs et conforme aux pendages constatés. C'est dans cet esprit qu'a été dressée la coupe hypothétique du bassin à la Peize ; mais il ne faut pas perdre de vue que le relèvement brusque des grès aux carrières pourrait avoir été accompagné de cassures, de failles de plissement, à l'Ouest desquelles la formation serait alors rejetée à une profondeur considérable. Un travers-banc partant du puits du Chalamont et dirigé vers le Sud-Est permettrait de trancher cette question capitale pour l'avenir des recherches entreprises dans la région de la Peize. Conclusion.
En résumé, la découverte du gîte du puits Tollin a démontré que le faisceau des couches de Saint-Éloy n'était pas limité, comme on l'avait cru si longtemps, à la pointe Nord du bassin de la Bouble. Les résultats des sondages de la Croizette et du Vernadel, malgré l'incertitude qui s y attache encore, constituent néanmoins, surtout au Vernadel, de. très sérieuses présomptions en faveur d'un prolongement beaucoup plus lointain du faisceau de SaintÉloy, présomptions confirmées par l'étude géologique et stratigraphique du bassin. Il convient toutefois d'attendre, pour conclure d'une façon certaine, que le puits Baudot(*) (*) Ce puits n'est encore qu'à la profondeur de 115 mètres dans des grès plongeant faiblement à l'Est; il est foncé à quelques mètres seulement du troû de sonde.
NOTE SUR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE
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ait recoupé la formation charbonneuse du Vernadel, et tranché la question de savoir si cette formation correspond bien à l'étage houiller de Saint-Éloy. Cette correspondance une fois établie, il sera fout à fait rationnel d'admettre que le faisceau de Saint-Éloy doit se poursuivre dans toute l'étendue du bassin, mais à des profondeurs et avec des discontinuités qui rendent exceptionnellement difficile la découverte de ce faisceau. Quoi qu'il en soit, il paraît dès à présent démontré que la largeur du synclinal primitif, dans lequel se sont déposés les apports houillers, devait être 'bien supérieure à celle de la cuvette actuelle. Il s'agit d'ailleurs plutôt, comme le fait remarquer la notice explicative de la carte 1 géologique (feuille au ^ de Gannat), d'une fracture de dislocation que d'un synclinal proprement dit. Loin d'être parallèles à l'allongement de la traînée houillère, comme on aurait pu s'y attendre, les gneiss et micaschistes lui sont, à l'Est, presque perpendiculaires, et c'est seulement à son voisinage immédiat qu'ils s'infléchissent comme elle. Le long de cette fracture, les deux voussoirs, rendus indépendants, ont été animés ensuite d'un certain mouvement relatif qui a produit des frottements et des inflexions des couches, comme on en observe toujours le long d'une faille. Dans l'ensemble, les deux lèvres se sont rapprochées l'une de l'autre, la lèvre Ouest ayant son mouvement relatif vers le Sud, et la lèvre Est vers le Nord. C'est ainsi que le bassin houiller s'est trouvé soumis à une énergique compression N.O.-S.E., dont les effets ont été analysés dans le cours de la présente étude. Sans méconnaître la part considérable qui revient encore à l'hypothèse, il n'a pas paru inutile, en l'état actuel de la campagne de recherches, de réunir, dans un exposé forcément incomplet et sujet à l'erreur, les connaissances acquises et les inductions vraisemblables pou-