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1,'ÉTAIN
EN
BOLIVIE
1,'ÉTAIN
été modifiés, ainsi :
1
f
Étain en barre.. $ 1,60 par 46 kilogr., soit 86 ,95 par tonne. Minerai (barilla ï. $ I 54 ,35 Bismuth $3 — 163 ,05 —
Ces droits purement fiscaux constituent une ressource importante pour la Bolivie, dont le budget s'élève à $ 7.000.000, soit 17.500.000 francs. Ils ne' produisaient, en 1890, que 50.000 francs, depuis ils n'ont cessé d'augmenter ; ils se sont élevés à 200.000 francs en 1898 et à 300.000 francs en 1899. Mais la progression deviendra encore plus rapide, le jour où l'État sera en mesure d'entreprendre de grands travaux de routes et de chemins de fer. Variation des cours de l'étain. — Le prix de l'étain, comme celui de tous les métaux, est soumis à de fréquentes variations. Ces variations sont loin de sé produire en progression régulière. Sur une liste des cours par année remontant jusqu'à 1850, que nous avons sous les yeux, nous relevons les cotes les plus basses aussi bien en haut qu'en bas de la liste ; par exemple, sur le marché de Londres, on cotait : En 1850, la tonne 85 à 70 £ soit 2.125 f ,00 à 1.550f ,00 1877 -, 65 1.600,00 1878 66 à 51 ,10 1.650 ,00 à 1.287 ,50 1897 — 58 .10 1.362.50
De même pour les cotes les plus élevées : 1856 la tonne 1869 — 1870 — 1871 — 1872 — 1873 — 1888 — 1899 — 1900 —
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EN BOLIVIE
143 £ 142 135 151 160 148 170 141 135 à 12C
soit 3.575 fr. 3.550 3.375 3.775 4.000 • 3.700 4.250 3.525 3.375 à 3.000 fr.
variations du simple au double, 'se produisant inopinément et à toute époque, tiennent sans doute à l'étroitesse extrême du marché de l'étain; mais elles n'en constituent pas moins pour cette industrie une base bien peu stable, et imposent nécessairement la plus grande prudence dans l'établissement et la direction des exploitations. Les plus hauts cours, comme celui de £ i T< > (4.250 francs), sont absolument exceptionnels, il n'y a pas à en tenir compte, ni surtout à espérer qu'ils soient dépassés dans l'avenir. Dans les conditions actuelles d'exploitation, en Bolivie, on peut dire qu'au prix de l'étain à 60 livres (1 .500 francs), la majeure partie des mines couvriraient à peine leurs frais; à 100 livres, il reste une marge assez considérable pour réaliser des bénéfices que peuvent augmenter ou diminuer les variations du change et de la main-d'œuvre', ou quelque autre cause locale favorable ou défavorable pouvant se produire. , Frais de transport. — Les frais de transport, en Bolivie, grèvent lourdement les prix de revient. Depuis 1892, ils ont un peu diminué, grâce à la construction du chemin de fer d'Antofagasta à Oruro. Tandis' qu'autrefois, pour atteindre le point d'embarquement, les transports s'effectuant à dos d'âne, de mulet ou de lamas, jusqu'à Arica?, port du Pérou (aujourd'hui, au Chili), les conditions étaient les suivantes : ■ )
.
jours
le quintal
la tonne
A dos de mulet, durée du voyage, 5 à. 7; prix 12 r ,50,soit 271 f ,75 — dane, 12 — 10,00 217,36 — de lama — 30 ' — 6,25 135 ,85
I
■Aujourd'hui, par la voie ferrée, la durée du voyage n'est que de trois jours, et le prix de transport revient à 77 fr. 90 la tonne ; mais, à ce prix, il faut ajouter le transport à dos de bêtes de somme, des lieux de produc-; tion à Oruro, et les distances sont parfois assez grandes.