Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
292
MACHINES
A VAPEUR
t)ES
GROUPES
ÉLECTROGÈNES
93*,5 par minute, de MM. Piguct et C ie , de Lyon ; cette machine était munie d'un tiroir de détente, dont la course et la suspension se modiliaient sous l'action du régulateur ; la fig. 11 montre comment était établi, dans ce but, le mécanisme de distribution.
FIG. 11.
Le tiroir proprement dit était actionné par la bielle B de l'excentrique E, dont le chariot était calé sur l'arbre moteur A. La bielle B' du tiroir de détente était terminée par un bouton />, conduit au moyen d'une coulissée, animée d'un mouvement d'oscillation autour d'un axe p porté par deux paliers; cette coulisse recevait son mouvement d'une menotte m articulée sur l'excentrique E ; l'action du régulateur s'excerçait par l'intermédiaire de la tige t, qui déplaçait le bouton b dans l'intérieur de' la coulisse e ; suivant que ce bouton était plus ou moins rapproché de l'axe p, la course du tiroir de détente était plus ou moins grande. On comprend, en outre, que la suspension de ce tiroir variait avec la position de b dans la coulisse c. La tige t était vissée dans la pièce q, qui servait de guide à la bielle B', en sorte que le volant V permettait, au besoin, de régler l'admission à la main, sans toucher au régulateur.
A
L'EXPOSITION
DE
1900
293
Le système le plus en faveur pour obtenir, avec un tiroir plan, une admission variable par l'action du régulateur consiste dans l'emploi du système de détente Rider (fig. 12). Le dos D du tiroir de distribution, qui sert de glace au tiroir de détente, a une forme cylindrique, et présente deux lumières héliçdïdales, L, L', dirigées en sens inverse. Le tiroir de détente est constitué par deux blocs B, B', également de forme héliçoïdale, qui sont montés sur une même tige, et se déplacent en même temps devant les lumières L etL'. Si, sur le tiroir T supposé fixe, l'on imprime à l'ensemble des deux blocs B, B', un léger mouvement de rotation autour de leur axe commun 0, on les amène dans les positions B^B',, et tout se passe comme si les blocs avaient
FIG.
13.
été rapprochés l'un de l'autre par rapport aux lumières L, L' ; la durée de la période d'admission se trouve ainsi