Annales des Mines (1901, série 9, volume 19) [Image 155]

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MACHINES

A

VAPEUR

DES

GROUPES ÉLECTROGÈNES

augmentée. Il suffit, pour obtenir ce résultat, de donner à la tige de détente une section rectangulaire sur une partie de sa longueur, et, au moment où l'allure de la machine varie, la pièce dans laquelle coulisse cette région de la tige reçoit du régulateur un mouvement angulaire. La fig. 13 représente l'ensemble du cylindre d'une machine genre Rider, construite par MM. Bollinckx et C ie , de Bruxelles. On voit comment la tige commune des deux blocs de détente peut être reliée à ces blocs ; la partie de cette tige, dont la section est rectangulaire, coulisse dans un guide, de forme extérieure cylindrique, qui peut osciller dans une portée également cylindrique. DISTRIBUTION

PAR TIROIRS

CYLINDRIQUES.

L'étanchéité des tiroirs plans est due à la pression qui les applique sur leur glace, et les frottements qui en résultent ont une importance considérable. C'est cet inconvénient, très sérieux pour les moteurs à changement de marche, et d'ailleurs peu atténué par l'emploi des compensateurs, qui a conduit depuis longtemps les constructeurs de machines marines à recourir aux tiroirs cylindriques équilibrés. L'emploi de ces derniers s'est maintenant étendu aux machines industrielles, et notamment aux machines verticales d'allure rapide ; il a l'avantage de permettre l'utilisation de la vapeur surchauffée, impossible avec les tiroirs plans. Parmi les machines en service à l'Exposition, le moteur pilon à quadruple expansion de 800 chevaux à 160 tours, construit par M. Franco Tosi de Legnano (Italie), et la machine de 1.250 chevaux à 250 tours de MM. Delaunay-Belleville et C'% étaient munis tous deux de tiroirs cylindriques. La fig. 14 représente la disposition adoptée pour la

A L'EXPOSITION DE

1900

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machine Belle ville. Le tiroir se déplace dans l'intérieur d'une boîte à section circulaire, qui fait corps avec le cylindre à vapeur. Cette boîte est garnie intérieurement de deux chemises cylindriques d, d', dont la réunion constitue la glace. Les conduits c, e', qui partent des extrémités du cylindre ï aboutissent à des espaces annulaires e, e', compris entre la boîte à tiroir et ses chemises d, d' , dans lesquelles sont percées deux séries è de lumières /, /'. Le tiroir, monté sur la tige t, présente un conduit annulaire y qui met en communication les deux extrémités de la boîte à tiroir. Le fonctionnement est analogue à celui des tiroirs plans. Ces organes offrent évidemment moins de garanties d'étanchéité que les tiroirs ordinaires ; mais ce point présente une importance beaucoup moindre dans les machines à détente multiple actuelles que dans les anciens moteurs monocylindriques, où la vapeur fraîche aurait pu passer directement de la chaudière au condenseur sans avoir travaillé dans les cylindres. DISTRIBUTION

PAR

TIROIRS ROTATIFS.

Au lieu de tiroirs cylindriques animés d'un mouvement rectiligne analogue à celui des tiroirs plans, on emploie assez fréquemment des tiroirs également équilibrés, mais animés d'un mouvement de rotation continu et uniforme. La fig. 15 représente un organe de ce genre appliqué à une machine monocylindrique construite, parla maison Biétrix, Nicolet et C ie de Saint-Etienne. Le tiroir a une forme extérieure conique, et son étanchéité est assurée par un ressort qui le presse contre les