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MACHINES
A
VAPEUR DES
GROUPES
ÉLECTROGÈNES
galet g' roulant sur la saillie de la came c', le galet g s'engageait de son côté sur la saillie de la came r. Au moment où le galet g' quittait la saillie de la came c', la soupape retombait sur son siège. On voit donc (pie, quelle que fût l'orientation de la came c' sur son arbre, la levée maxima de la soupape correspondait toujours à la même position des galets g, g'; elle était donc constante.
A
ET
32.
La distribution par soupapes a été appliquée à des machines verticales. Parmi celles de ces machines qui figuraient à l'Exposition, nous citerons le moteur pilon de 2.500 chevaux de M. A. Bôrsig. Ainsi que nous l'avons dit, ce moteur à triple expansion comprenait deux cylindres à basse pression, conjugués respectivement avec le cylindre à haute pression et avec le cylindre à moyenne pression (fig. 32). Les soupapes étaient logées deux à deux dans une même boite verticale placée latéralement par rapport au cylindre, chaque boîte telle que
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DE . 1900
B comprenant la soupape d'admission et la soupape d'évacuation pour un même côté du cylindre. Les organes de distribution étaient commandés au moyen d'un arbre horizontal a, qui recevait son mouvement de l'arbre à manivelle par l'intermédiaire d'un arbre incliné a et de pignons d'angle. Les deux soupapes d'une même boîte B étaient actionnées au moyeu d'une même tringle /, articulée sur la bielle d'un excentrique e calé sur l'arbre a. Le levier do la soupape d'admission était à déclic ; l'introduction était réglée par un régulateur à force centrifuge placé sur l'arbre «, qui transmettait son action au moyen d'une tige verticale. Telles sont les principales dispositions adoptées pourla distribution par soupapes, et l'on voit que ce système a été amené à un degré de perfection très remarquable.
COMBINAISON
FIG .
L'EXPOSITION
PAR
DES DISTRIBUTIONS
OBTURATEURS
CORLISS
PAR OU
SOUPAPES TIROIRS.
Ainsi ipie nous l'avons dit, c'est surtout pour l'emploi de la vapeur surchauffée que le système de distribution par soupapes présente un grand intérêt ; mais, dans les machines à multiple expansion, cet avantage n'existe réellement que pour le cylindre à haute pression, et pour les autres cylindres, le système Corliss peut être conservé. Il est, en effet, préférable au point de vue de l'élanchéité ; car si, dans une machine à soupapes, un corps étranger vient ii s'introduire dans la boîte à tiroir, il reste sur le siège de la soupape dont il empêche la fermeture complète, tandis" que, dans une machine Corliss, l'obturateur le chasse. En outre, le système Corliss donne le moyen de réduire les espaces morts à un volume plus faible que la distribution par soupapes, et il permet d'obtenir une fermeture plus rapide à l'admission. On peut,