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MACHINES
A
VAPEUR
DES
GROUPES
ÉLECTROGÈNES
deux branches de même longueur. En cas d'avarie de l'un des condenseurs, le condenseur restant pouvait encore assurer à la machine un vide suffisant. Parmi les améliorations apportées dans les dispositions mêmes des cloches d'injection, nous citerons particulièrement l'installation des organes de sûreté appelés « cassevide ». L'objet de ces organes spéciaux est d'empêcher le niveau de s'élever dans le condenseur à un point tel, que l'on puisse craindre un entraînement d'eau dans la conduite de vapeur d'échappement, et, par suite, dans les cylindres mêmes de la machine. C'est ainsi que, dans la machine Dujardin, le condenseur renfermait un tlotteur qui commandait une vanne placée sur l'arrivée de l'eau d'injection ; si le niveau devenait trop élevé, l'arrivée d'eau dans le condenseur était arrêtée. Dans les condenseurs « Blake », un flotteur analogue servait à admettre de l'air dans la cloche, dès que le coup d'eau devenait à craindre. Une autre amélioration consistait dans l'installation d'une vanne d'amorçage, permettant d'introduire, en cas de besoin, de l'eau sous pression dans le condenseur. En ce qui concerne les pompes à air, il convient de signaler surtout l'emploi de plus en plus répandu des pompes verticales à simple effet, même dans les machines horizontales. Cependant les pompes horizontales à double effet n'étaient pas abandonnées ; on en voyait notamment sur le moteur compound tandem de la maison Eschcr Wyss et C le , de Zurich, et sur la grosse machine horizontale de la Compagnie d'Augsbourg et Nuremberg. Mais les pompes verticales à trois séries de clapets étaient de beaucoup les plus nombreuses. Le seul inconvénient des pompes à simple effet consiste dans les oscillations du vide auxquelles leur fonctionnement donne lieu. Cet inconvénient avait été corrigé dans la machine Dujardin parla combinaison sur un même
A L'EXPOSITION DE 1900
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condenseur de deux pompes à simple effet dont les périodes d'aspiration étaient alternées, De son côté, la maison Ringhoffer, de Prague, avait apporté aux pompes à air verticales un perfectionnement intéressant, en disposant au-dessus du piston une chambre à air C {fig. 34); l'air comprimé dans cette chambre par le mouvement ascendant du piston formait un matelas élastique qui régularisait la marche. Les dispositifs de commande des pompes à air, qui prenaient leur mouvement sur la machine elle-même, étaient établis de manière que la vitesse du pisFia. 34 ton ne dépassât pas la valeur compatible avec un bon fonctionnement. Los pompes horizontales à double effet, appliquées exclusivement à dos machines horizontales, étaient le plus souvent, dans ce but, actionnées par des boutons de manivelle, qui réduisaient dans dos limites convenables la course du piston. Les pompes à air verticales des machines horizontales étaient actionnées au Cylindre moyen de balanciers >Oïl 3 vapeur coudés rédudeurs de \ vitesse, prenant leur mouvement sur la tige ou la contre-tige d'un piston moteur. Ainsi, dans la machine de la maison Storck frères FIG. 33 et Cle , d'Hengelo (PaysBas) {fig. 35), la commande était faite au moyen d'un levier AOB relié par deux menottes m, m', d'une part, à