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MACHINES A VAPEUR DES GROUPES ELECTROGENES
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BULLETIN
action directe, soit encore électriquement. Si la machine ■ à installer faisait partie d'un ensemble important, on aurait tout avantage à la faire échapper dans un condenseur central, type Weiss. Enfin, les dispositions adoptées pour le graissage seraient étudiées de manière à assurer une lubrification continue et automatique de toutes les pièces, autant que possible par une mince couche d'huile sous pression ; le graissage des presse-étoupes serait particulièrement soigné. Avec une machine de grande puissance, établie sur ces bases et bien construite, la consommation de vapeur surchauffée ne dépassera pas 4 kfc',2 par cheval-heure indiqué; elle ne s'élèvera pas à plus de 4 kg ,5 pour une puissance de 100 chevaux, et restera encore comprise entre 5 k et 5 k ,5 pour une puissance tout à fait réduite. Si, d'autre part, l'on dispose d'un appareil évaporatoire étudié rationnellement pour une bonne circulation de l'eau, si la surface de grille est suffisante pour assurer la bonne combustion du charbon et la surface de chauffe assez grande pour garantir une bonne utilisation de la chaleur, on doit produire au moins S kilogrammes de vapeur surchauffée par kilogramme de charbon, en sorte que l'ensemble de l'appareil moteur et des chaudières donnerait lieu à une consommation de 0 ks ,325 au plus par cheval-heure indiqué, s'il s'agissait d'une machine de grande puissance; cette consommation serait encore de 0 k ,565 au plus pour une machine de 100 chevaux. Dans ces conditions, les machines à vapeur, avecles qualités de douceur et de régularité de marche qui les caractérisent, restent à peu près aussi avantageuses, même au point de vue économique, que les meilleurs moteurs à gaz pauvre, qui, en dehors de leur application spéciale et très intéressante à l'utilisation des gaz des hauts-fourneaux, paraissent devoir être encore pour longtemps réservés aux petites installations.
BULLETIN.
ÉTUDE SUR LES CONDITIONS ÉCONOMIQUES DE L'INDUSTRIE
SIDÉRURGIQUE EN
LOMBARDIE
I.a fabrication de la fonte n'a jamais donné lieu, en Lombardie, à ce qu'on appelle maintenant une grande meilleures années, par exemple en fonte n'a pas dépassé
industrie. Dans les
d 864-, la production de la
13.000 tonnes,
ce
qui correspond à
9.000-10.000 tonnes de produits affinés marchands. Il n'y avait cependant pas moins de 20 bauts-fourneaux en activité, alimentés par 30 mines produisant les minerais de fer. Après 1864, soit par suite de l'appauvrissement des mines, soit plutôt par manque de charbon de bois, la fabrication de la fonte ne tarda pas à péricliter dans la val Beinbrana, la Valsassina, le val Caffaro, et il n'y avaitplus que deux ou trois hauts-fourneaux en feu quand se produisit, dans l'industrie du 1er, la reprise extraordinaire de 1872-1875. Brusquement, le prix de la fonte passade 13 à 14 francs à 22 francs, et, en 1873, 19 hauts-fourneaux en feu produisaient 13.000 tonnes de fonte. Nouvelle crise à partir de 1874, et, à mesure que la baisse du prix de la fonte s'accentue, les hauts-fourneaux s'arrêtent successivement. L'état lamentable actuel de l'industrie de la fonte n'est pas dû à des causes passagères et accidentelles, il est la conséquence logique de l'évolution de l'industrie du fer. On peut dire que l'antique industrie sidérurgique de la Lombardie n'est pas une industrie momentanément souffrante, c'est une industrie en train de disparaître.
Gîtes de fer de la Lombardie. — Les gîtes de fer de la Lombardie sont, de l'Est à l'Ouest, répartis dans la val Trompia, dans la partie inférieure de la val Camonica, au voisinage du lac d'Iséo, dans la partie moyenne de la même vallée, dans la partie haute du val di Scalve et dans la partie haute de la Val Seriana. On les trouve dans trois assises géologiques, qui sont, de haut en bas : a) Une puissante formation, désignée sous le nom de Servino,