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ÉTUDE GÉOLOGIQUE SUR LE NORD DE LA CHINE ÉTUDE GÉOLOGIQUE SUR LE NORD DE LA CHINE
ment ; celle-ci contient à la base un étage de grès blancs passant aux schistes, puis une couche de houille exploitée, un banc de grès, des schistes, une couchette inexploitée, et des grès en discordance qui ont arasé vers l'Est la houille.
Grèi Houilles et Schistes a J-épidodendrees Houille exploitée
FIG.
3. — Coupe du val Ilou yu koo près
T 'aè
yuen fou (Chansi).
Ce qu'il y a encore d'intéressant ici, c'est la richesse en empreintes de plantes, en Lépidodendrées notamment, de la partie supérieure des schistes et du deuxième banc de houille. Ces échantillons, que M. Zeiller a bien voulu étudier et décrire (voir infrà, p. 431 etsuiv.), permettent de rapporter la formation houillère du Chansi à l'époque permohouillère. De plus, l'un d'entre eux est identique à un Lepidodendron que nous avons détaché du toit de la couche d'anthracite exploitée à Che pou tse (Shi-pa-tsui), près P'ing ting tchoo, et cela conduit à penser que les houilles grasses de l'Ouest et les anthracites de l'Est du Chansi, nettement séparées, d'après M. de Richthofen, par la ligne du Ho chan, font partie d'un même et unique faisceau. Dans cette vallée, enfin, se trouve un remplissage latéral, composé d'un conglomérat assez curieux : à côté
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de cailloux roulés de quartz de plusieurs millimètres de diamètre, on voit des fragments de houille. Le même conglomérat s'observe près de P'ing ting tchoo, à San kia koo, au-dessus des grès rouges supra-carbonifères, et directement surmonté de lœss. L'étude des nombreux autres gisements des environs montre d'abord la formation de Tai-yang plus développée, avec des couches de minerai de fer exploitables et une grande puissance de calcaires à plantes alternant avec des bancs schisteux et argileux,, enfin la base de la formation houillère comprenant des calcaires intercalés. Le faciès général est le même qu'aux environs de P'ing ting tchoo. Immédiatement au Nord de T'aè yuen fou, le relèvement des couches, que nous avons déjà suivi au commencement de ce chapitre, amène la formation houillère sur les plateaux, tandis qu'au Sud elle redescend au-dessous du niveau hydrostatique. Il y a là une cuvette peu accentuée, perpendiculaire aux grandes lignes de fracture, et dont la pente, dans cette région, est en moyenne 2 p. 100 vers le Sud (niveau des affleurements, 1.300-1.350 mètres au Houng houa koo et au Loung tch'uan koo; 1.150-1.170 mètres au Hou yu koo, 1.080-1.100 mètres au Foung yu koo; 950-1.040 mètres au Leou tse koo, sur un espace de 18 à 20 kilomètres). Mais on n'observe aucune faille transversale. Vers le milieu de la plaine de T'aè yuen fou, les gisements exploités sont plus éloignés dans la direction de l'Ouest (vallée du Ouenchoui ho); enfin, au Sud, la cuvette se relève, de nouvelles exploitations se développent aux abords mêmes de la plaine (vallée du Siao ho, vallée du- Fen ho jusqu'à Ling che sien), puis le calcaire carbonifèreré apparaît pour former un bombement. La plaine cesse, et le Fen . ho se fraye un passage dans les défilés de ce calcaire. Une excursion dans la partie montagneuse, au S.S.O.