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REVUE DE LA
CONSTRUCTION DES
F.X LAN
MACHINES
La distribution des machines rapides à simple effet de Willans, à tiroir central, est intéressante. Ces machines se composent de groupes de pistons en tandem, avec détente successive de la vapeur dans deux ou trois cylindres; Pour chaque piston, la distribution se fait par un tiroir cylindrique jouant dans la tige creuse du piston, et par cette tige elle-même; le tiroir cylindrique est le tiroir principal, commandé par un excentrique et se déplaçant par rapport à la tige creuse. Le théorème de la composition des excentriques montre que l'excentrique doit être calé sur le tourillon de la manivelle motrice avec l'orientation qu'il aurait sur l'arbre pour une distribution ordinaire. La fige creuse, qui joue le rôle de tiroir de détente, interrompt l'admission quand les orifices d'entrée de vapeur, qu'elle porte, se masquent en pénétrant dans la garniture. Les distributeurs à rotation continue se trouvent sur quelques moteurs, notamment sur les machines de Carels. Dans les grandes machines fixes, l'Exposition de 1900 a montré l'extension des distributions à soupapes, qui conviennent pour la vapeur surchauffée ; c'est surtout en Allemagne et en Suisse que ces organes de distribution sont en faveur. En Angleterre, en France et aux ÉtatsUnis, les distributions du genre Côrliss sont encore fréquemment employées (*). Aux soupapes, la maison belge Van den Kerckove substitue des tiroirs cylindriques, dont la fermeture rapide est plus facile à obtenir, puisque la course peut être prolongée au-delà de la position qui produit l'obturation complète. Dans les machines à mouvement rectiligne non transformé, on retrouve des mécanismes de distribution déjà anciens, notamment celui des pompes Worthington à deux
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groupes de cylindres conjugués, la tige des pistons d'un groupe com mandant les tiroirs principaux du second groupe et les obturateurs d'admission du premier groupe. Kégmlarisation du mouvement des machines à vapeur. — Parmi les études récentes sur cette importante et difficile question, il convient de citer le travail de M. L. Leeoruu sur les Régulateurs des machines à vapeur dans la Revue de mécanique (1899, 1900 et 1901). L'étude de la régularisation du mouvement d'une machine comporte trois parties. En premier lieu, il faut peser les conditions qu'on désire réaliser, variations de vitesse admissibles, de part et d'autre de la moyenne, durée de ces variations; par exemple, la marche en parallèle des alternateurs impose des conditions de régularité assez strictes. Dans certains cas, la vitesse doit prendre des valeurs différentes ; c'est ainsi que, dans une distribution électrique, cette variation permettra de maintenir aux bornes une différence constante de potentiel malgré les variations du débit. D'autres fois, on demande simplement au régulateur d'empêcher des excès dangereux de vitesse. En second lieu vient l'étude du régulateur même. Les types de ces appareils sont innombrables; mais, pour la plupart des cas, les plus simples suffisent. La troisième partie de l'étude de la régularisation, qui comprend celle de la liaison du régulateur et du moteur, et de l'action sur le travail moteur et la vitesse de la machine, est souvent la partie la plus délicate (*). Notamment dans les machines à plusieurs expansions, l'action du régulateur, si elle ne s'exerce que sur le premier cylindre, n'est pas très rapide, et, d'autre part, il y a quelque inconvé-
(*) Voir, dans la Revue de Mécanique, une Étude sur les distributions des genres Corliss et p. 183 et ôi)2).
Wlieelock, par
M.
BERTHOT
(1898,
1"
semestre,
(*) M.
Delaporte a publié sur ce sujet quelques observations dans la
Revue de Mécanique
(1900,
ï' semestre, p.
691).