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NOTE SUR CERTAINES CAUSES SPÉCIALES
ces effets peuvent intéresser d'une façon sérieuse une certaine longueur seulement au voisinage de l'enlevage, ce qui correspond au point où la rupture du câble s 'est produite et aux régions qui, dans ce câble comme dans le câble jumeau, ont accusé une diminution de résistance extrêmement considérable. Nous ferons, en outre, remarquer que la section de rupture avait été pendant deux ans (*) assez voisine du démarrage, et que, d'autre part, il est tout naturel (pie la partie du câble la plus intéressée par l'un ou l'autre des effets ci-dessus indiqués ne soit pas immédiatement à l'enlevage; en effet, le plus souvent le démarrage est progressif et, lorsqu'il ne l'est pas, le premier à-coup est supporté, en raison du mou du câble, soit par la patte, soit en partie par le point de contact avec la molette ; d'autre part, comme l'on doit arriver à fond avec une vitesse complètement ralentie, sous peine de démolir le matériel, ce n'est pas dans le dernier tour de machine que le mécanicien se sert le plus énergiquement des moyens de ralentissement dont il dispose, mais bien plutôt à une certaine distance du fond; nous avons d'ailleurs constaté que, pour les cordées au cours desquelles le moment reste constamment moteur (descente de lourdes charges), le mécanicien est souvent obligé, au dernier moment, soit de supprimer l'effort résistant qu'il opposait au mouvement depuis un certain temps, soit même de produire un léger effort moteur pour achever la course, la vitesse ayant été complètement amortie auparavant.
DE
FATIGUE
DES
CABLES
Pour calculer la valeur numérique des tensions auxquelles les cables sont ainsi soumis à chaque instant, il faudrait connaître les accélérations à chaque instant . Or leur mesure ne laisserait pas que d'être fort difficile à r faire ; mais on peut essay er de se rendre compte de leur grandeur d'après l'évaluation îles efforts fournis par la machine. Si T et T" sont à un moment donné les tensions des ileux câbles aux points où ils quittent les bobines, p et p' les rayons d'enroulement correspondants (l'indice se rapportant au câble qui se déroule), M le moment moteur fourni par la machine. 1 le moment d'inertie îles pièces tournantes de la machine, el ^ l'accélération angulaire île ces pièces, on aura à chaque instant : M +
(1)
T>'-T ^I^; P
Bette équation suppose d'ailleurs essentiellement T et T' positifs ou nuls (l'effort qu'un câble exerce sur la bobine en raison de sa tension étant toujours dans le même sens). D'autre part, 7
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et Y
de beaucoup plus considérables, puisque les tensions varient, du moins approximativement, comme les accélérations linéaires, et que celles-ci sont, a un même moment, pour les deux câbles, proportionnelles à leurs rayons d'enroulement; mais, comme ces variations de tensions sont en sens inverse pour les deux câbles, ce sont, pour le deuxième, des diminutions brusques de tension qui n'ont pas d'effet destructeur. (*) Trois mois avant l'accident, on avait coupé une longueur de 4d mètres à la patte du câble,
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D'EXTRACTION
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On peut donc écrire T et T : ~ ,_ , /. e p doA I = k P -f 1 ,1 -f ) '
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