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DE LA LORRAINE
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LE GISEMENT DE MINERAI DE FER OOLITHIQUE
mais multiples; les cassures, sensiblement parallèles, qui font partie du même accident, occasionnent des rejets successifs, de même sens ou de sens inverse, qui donnent aux surfaces de séparation des couches une allure en marche d'escalier, qu'on observe surtout sur le flanc des vallées, où les éboulements ont encore accentué le phénomène. Quoi qu'il on soit, nous ne considérons, dans chaque zone de cassure, que la direction mère, et nous faisons abstraction des rejets partiels qui se produisent dans le voisinage immédiat de l'accident. Enfin, une dernière remarque qui explique la grande régularité de la distribution de la couche grise. Les ouvertures par lesquelles se produisaient les émissions ferrugineuses dans les premiers temps de la formation n'offraient que des dénivellations peu importantes. La nature plastique des formations keupériennes et liasiquos constituant la partie supérieure de l'écorce terrestre à cette époque était, en effet, compatible avec des phénomènes de plissement et de simple crevassement ; tandis que plus tard, sous l'influence de mouvements orogéniques répétés, et en raison de la nature cassante des terrains -de l'oolithe, les assises du bajocien et du bathonien se sont disloquées avec des rejets assez considérables. Les dénivellations, au voisinage des failles, n'ont donc acquis une certaine importance qu'après les dépôts ferrugineux.
CHAPITRE IV. BASSIN DE LANDRES.
§ 1.
— COUPES LONGITUDINALE ET TRANSVERSALE
!
DU BASSIN.
On se rendra compte de la consistance de ce bassin en examinant les courbes de niveau de la Pl. V et les coupes III et IV de la Pl. XL La faille de Bonvillers est celle qui a livré passage aux émissions ferrugineuses. Celles-ci étaient probablement localisées en grande partie à l'extrémité méridionale de la faille, près du point CH. Si l'on, fait abstraction, pour le moment, de la coulée qui descendait sur Mairy, dans le bassin de Tucquegnieux, le minerai du bassin de Landres, formé par ces émergences, était entraîné de préférence le long de la pente du fond de la mer dans la direction du Sud-Ouest. La terminaison de la couche en biseau est visible aux sondages de Dommary (CO) et d'Eton (EA). A ce dernier, on ne trouve plus qu'une couche de 2 m ,24 contenant 30 de fer, tandis que, dans toute la région concédée, l'épaisseur de la couche oscille entre 5 et 7 mètres, et la teneur en fer entre 40 et 42 p. 100. L'aplatissement d'Amermont correspond à une surépaisseur qui porte la puissance de la couche à 7 m ,21 (Voir coupe III, Pl. XI). Le comptage de la hauteur des couches n'ayant de valeur qu'autant que l'analyse des différents bancs a été faite d'une façon détaillée, nous croyons utile de reproduire ci-dessous les analyses des différentes carottes retirées du sondage BW.