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LES ANCIENS CHENAUX AURIFERES DE CALIFORNIE
très riches, ou bien où l'or est très disséminé, pour que le dragage réussisse. Le capital immobilisé dans les grandes exploitations hydrauliques ou souterraines atteint souvent 5 ii 15 millions de francs. Le personnel varie de 25 à 125 hommes, au salaire de 15 francs par jour en moyenne; la maind'œuvre représente environ 65 p. 100 des dépenses. Voici quelques chiffres sur les rendements obtenus :
M I N F. S
L* Grande 1874-70 '. North Bloomfield 1867-80 .... _ — 1862-0'i ....
VALEUR
VALEUR
en francs
'par vard cube
YAROS CUBES
'.'.27.i.007 12.080 .000 30.000.000 146 .000 3. «30 .000 20.000 5.138.150 4:1.000.000 ."i .780.()O0
1.1.",9.500 7.250 .000 13 .000.000 450 .000 2. 400. 000 500 .000 3 .750 .000 10.400 .000 7. 450. 000
0', 50 (coût 0 ',30) li',60(coûtO',42l 0 f ,40 coûtO',35H 3', 80 0 '.H5 25', 00 0 '.75 0 ',24 1«,3Û
Le rendement moyen, pour 15O.000.0OU de yards cubes, soit 112.5U0.000 mètres cubes, a été de o fr. 67 par yard ou 0 fr. 88 par mètre cube, avec une production totale de 100 millions de francs. Mais, pour les trois qUar,ts, cette moyenne n'a pas dépassé 0 fr. 50 par yard cube, soit 0 fr. 67 par mètre cube. Naturellement les boulders sont compris. Lorsqu'on évalue par tonnes, comme dans les exploitations souterraines, les boulders (pii restent dans la mine) ne sont pas compris dans les évaluations; mais, connue il y a toujours à peu prés 50 p. 100 de boulders, on voit que cette évaluation par tonne correspond de très près à celle par mètre cube; on peut donc comparer à ces rendements des mines hydrauliques les rendements souterrains des fonds de ' chenaux tels que nous les avons exposés plus haut. 3"
Prospection. — On appelle ainsi tout le travail préi|
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ininaire à la détermination de la valeur du gravier en cas de mine hydraulique ; et. en cas de mine souterraine, le travail qui doit aboutir à déterminer la position du chenal et de sa zone payante. La prospection d'un chenal, au point de vue de l'exploitation hydraulique, se borne ii étudier les facilités de cette exploitation au point de vue de l'eau, de la pente et de la teneur du gravier. On peut étudier cette teneur par des essais méthodiques du gravier sur toute la hauteur mise à nu et mieux encore par le lavage de plusieurs centaines de tonnes prises à différents niveaux. La difficulté des chenaux souterrains consiste à déterminer la hauteur du bord affleurant au-dessus du fond du chenal, et sa distance à ce fond. Le bord du chenal est marqué par la pente ascendante du bedrock et par la direction des galets. 11 arrive cependant qu'on rencontre un bedrock remontant même it une sortie de ce chenal, a plus forte raison à une entrée. Cet effet est dû à la pression sur le chenal de la niasse énorme des graviers et des laves, tandis qu'aux affleurements cette pression est très réduite. En outre, il se produit un gonflement en '•es points, dû ii l'air, à la chaleur, ii l'humidité ;m weathering, en un mot), qui peut soulever le bedrock de 1" et même de 20 mètres. Dans des cas de ce genre, il n'y a guère que la richesse du gravier qui puisse indiquer si l'on a affaire au fond même du chenal, et le seul principe à suivre est d'explorer, suivant le pay-lead, la zone la plus riche, laquelle guidera sûrement dans la véritable direction du chenal. Lorsqu'on se trouve en présence d'une brèche par érosion dans le bord du chenal, on peut être très embarrassé pour savoir à quelle hauteur on se trouve au-dessus du fond ; c'est un cas où les anciens mineurs faisaient constamineni erreur dans le niveau à donner à leur tunnel au rocher! Aussi, depuis longtemps déjà, en n'entreprend