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absolue si le calibre maximum est exécuté par défautpar rapport au solide théorique maximum, et le calibre minimum par excès par rapport au solide minimum. Ces considérations ont reçu une appréciation étendue dans la construction des pièces interchangeables. Finir que deux pièces puissent à coup sûr se monter l'une sur l'autre sans retouche, et par suite pour que toutes les pièces pareilles puissent se substituer l'une à l'autre, par exemple un axe pénétrant dans un œil, il suffit évidemment que chacune des deux pièces reste d'un même côté d'une surface géométrique formant une limite commune infranchissable : l'axe sera contenu tout entier à l'intérieur d'un cylindre géométrique, et l'œil sera tout entier à l'extérieur de ce même cylindre ; mais cette condition n'est pas suffisante, parce que les pièces, qui pourraient toujours se monter, risqueraient de présenter des jeux excessifs: il faut contrôler ces jeux et les limiter, au maximum, à une valeur déterminée en ajoutant une limite inférieure pour L'axe et une limite supérieure pour l'œil. En rapprochant beaucoup ces limites, on peut arriver à des montages très précis. Cependant, si la plupart des pièces ainsi construites s'assemblent avec^un jeu assez faible, on voit que le jeu pourra accidentellement être relativement plus fort que sur la moyenne des assemblages, quand deux pièces présentant les maxima d'écart tolérés se trouveront réunies par hasard. Il serait très intéressant que les dessins d'exécution indiquassent le degré de précision ii obtenir pour chaque pièce, non seulement pour les fabrications dites interchangeahles, mais pour toutes les constructions mécaniques soignées. Cette question a été étudiée, en 1900, par le Congrès international do mécanique appliquée, qui a émis l'opinion suivante (*) : (*) Congrès iixiernation'tl (Séances du Congrès), p. 81.
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de mécanique appliquée en 1900, t. U
« Le Congrès estime qu'il est avantageux d'exécuter les pièces de machines autant que possible sur calibres, de manière à en permettre l'emploi sans retouche, non seulement dans les travaux en série, mais même dans les constructions isolées. Le degré de précision à obtenir dans chaque cas doit être fixé à l'avance et vérifié; les jeux d'articulations doivent être déterminés. » Préparation de la construction. — A l'étude d'exécution se rattachent l'établissement des listes de matières premières, de dimensions convenables, à commander, la préparation des dessins spéciaux qui peuvent être nécessaires pour les pièces de forge, pour les modèles des pièces de •fonderie, le tracé des épures dé découpage des tôles qui doivent être envirolées ou embouties. Cette étude définit les divers calibres spéciaux qui seront nécessaires pour le traçage et la vérification des pièces. Elle doit indiquer la suite des opérations à exécuter, les machines-outils à employer, les procédés de montage sur ces machines-outils. Certains montages exigent la confection de supports spéciaux. Il importe que toutes ces opérations ne soient pas laissées au hasard ; on doit les préciser et en fixer par écrit la succession. C'est le vrai moyen de tirer bon parti de l'outillage dont on dispose ; en outre, le travail de mise en train de la construction d'une machine servira pour toutes les constructions analogues. Lorsqu'il s'agit de construire un grand nombre d'appareils identiques, on peut être conduit à exécuter non seulement quelques supports pour le montage des pièces sur les machines-outils courantes, mais même tout un outillage mécanique spécial: c'est ainsi que l'élude d'exécution d'un fusil de guerre comprend l'étude de quantité de machines-outils spéciales destinées ii le fabriquer rapidement et économiquement. Il est clair que c'est seulement