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REVUE
DE
LA
CONSTRUCTION
DES
MACHINES
importance, en augmentant beaucoup le débit des machines-outils effectuant les travaux de dégrossissage. Avec un môme outillage, la production d'un atelier peut être fortement augmentée, pourvu que la puissance du moteur soit convenablement accrue. Suivant une remarque faite un peu plus haut, il semble que, théoriquement, la machine-outil n'ait pas besoin d'être renforcée pour l'eniploi de ces nouveaux outils ; cependant on trouve en général avantageux d'augmenter non seulement la vitesse, mais aussi la section des copeaux enlevés, de sorte qu'on est conduit à remplacer par des engins plus robustes beaucoup de machines-outils anciennes, souvent un peu grêles; ce remplacement sera, en général, avantageux ii divers points de vue. Commande des machines-outils. — On emploie do plus en plus, pour la commande des machines-outils, la transmission électrique, généralement par courant continu ii faible voltage (souvent de 220 à 240 volts). Il est à désirer qu'on fixe des règles uniformes pour ce voltage, afin que les constructeurs préparent d'avance des machines munies de moteurs électriques qu'on puisse appliquer dans tous les ateliers. Depuis longtemps, la commande par moteur spécial était usitée pour les très grandes machines-outils servant au travail des pièces encombrantes telles que canons, blindages ; le moteur était habituellement une machine à vapeur. Dans ce cas, l'électricité remplace avantageusement la vapeur. Mais, pour un grand nombre de machines de puissance moyenne, on substitue des moteurs électriques à la transmission par arbre de couche avec arbre intermédiaire et courroies. Souvent le moteur électrique est une addition postérieure, et on voit qu'on l'a rattaché tant bien que mal à la machine-outilMais on commence à produire des appareils étudiés spécialement pour la commando électrique, oii la maehine-
EN
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outil et la dynamo motrice forment un ensemble installé sur un bâti unique ; c'est un progrès important dans la construction. Quant aux très petites machines, on est généralement d'accord pour conserver la transmission par arbre et courroies, tout un groupe de ces machines pouvant être desservi par un arbre de faible longueur. Dans le cas de la transmission électrique, on commande par une dynamo spéciale chacun de ces arbres desservant un groupe de petites machines-outils. L'électricité se prête bien à la commande des outils mobiles et portatifs, et remplace avantageusement les transmissions funiculaires précédemment employées. Elle convient aussi pour les engins de levage mobiles, tels que ponts roulants d'atelier et grues-monorail. Divers types de machines-outils. — L'étude, même sommaire, des principales machines-outils exigerait de très longs développements. On consultera utilement, sur ce vaste sujet, le grand Traité des machines-outils, par G. Richard, publié en 1895, et, pour les dispositions les plus récentes, les Machines-Outils à l'Exposition de 1900, par le même auteur. La présente revue sera limitée à l'examen de quelques types. Tours verticaux. — Parmi les types de tours les plus intéressants, il convient de citer les tours verticaux, à plateau horizontal, qui remplacent avantageusement, pour beaucoup de travaux, les tours en l'air, à plateau vertical. Ces machines, déjà anciennes en Amérique, se répandent beaucoup, depuis quelque années, dans les ateliers européens. Le montage des pièces, telles que roues, bandages de chemin de fer, par exemple, est bien plus facile que sur un plateau vertical. Le chariot porte°util est monté comme sur une machine à raboter, ainsi