Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
874
REVUE
DE LA
CONSTRUCTION
DES
MACHINES
que le montre la fig. 90. L'outil se déplace suivant un diamètre du plateau ; de plus, il peut prendre un déplacement vertical, parallèlement à l'axe du plateau. Il peut être porté par un chariot-revolver, comme le montre la figure, de sorte qu'on peut employer successivement plusieurs outils différents.
FlG
90 _ Tour vertical de la Société alsecienne de constructions mécaniques (d'après les Machines-Outils à l'Exposition de WU).
Les grands tours verticaux sont munis de deux ou plusieurs outils agissant simultanément. Tours-revolvers. — Depuis
quelques années, le tou>-
EN
L'AN
1900
375
revolver est devenu une machine courante dans presque tous les ateliers bien outillés. En même temps, on a beaucoup augmenté la dimension des types primitifs, de sorte que ces machines ne sont plus réservées à la production des très petites pièces. Pour terminer complètement sur le tour une pièce telle qu'un axe muni d'une tête ou de collets, il est, en général, nécessaire d'employer successivement plusieurs outils différents. En montant ces outils différents sur un support qui peut tourner, comme le barillet d'un revolver, autour d'un axe vertical, et s'arrêter dans une série de positions déterminées, on voit qu'on amènera très facilement à la position voulue les outils successifs, pourvu qu'on les ait convenablement réglés sur leur support au début du travail. On exécutera ainsi, sans modifier le montage des outils, une série de pièces pareilles. Ces pièces sont découpées dans une barre de diamètre convenable, qui est fixée à l'intérieur de l'arbre du tour, percé de part en part à cet effet. On donne à la barre d'acier une saillie suffisante hors de l'arbre creux, du côté des outils, et on la fixe invariablement : la fixation et l'entraînement de la barre se font ainsi de la manière la plus simple, les pièces étant assez courtes pour rendre inutile l'emploi d une contre-pointe. Lorsque la pièce a été complètement découpée par les outils successifs, un dernier outil pratique une saignée qui la détache de la barre : il n'y a plus alors qu'à pousser la barre de nouveau, d'une longueur convenable, pour recommencer la même série d'opérations. Comme les pièces qui se prêtent à ce mode d'exécution doivent fréquemment être filetées, on complète en ■ général la série des outils par une filière, souvent montée sur un support spécial, qui exécute le pas de vis. Pour faciliter le travail, des butées réglées une fois pour toutes, dans le travail d'un type déterminé de pièce,