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BULLETIN
BULLETIN
o° Amiante. — Eubée (Styra, près de Karyslos), dans les anciennes carrières de serpentine. Cette matière se trouve encore à Anaphi, Skyros, Andros (Korthion).
16° Sel et salines maritimes. — On ne connaît pas en Grèce de sel gemme exploitable, et tout le sel nécessaire à la consommation est extrait de l'eau de mer. Le sel est un monopole de l'État, qui l'extrait par ses propres moyens et le vend sur les carreaux des salines à raison de 10 lepta par ocque à la Société des monopoles et revenus affectés. Les principales salines de Grèce se trouvent à Anabysos {Attique), Leucade, Missolonghi, Krapena, Volo, Gantzus (Phthiotide), Dombrena, Thermissia, Naxos, Milo, Zante et Corfou. Chaque mètre carré de salines produit annuellement ;> ocques de sel. Dans l'ensemble, les salines produisent de 24.000 à 28.000 tonnes de sel par année.
6° Talc. — Tinos (Panormos) : on l'exporte à Syra pour la fabrication du savon. 7° Barytine. — Milo : en masses dans les trachytes. Mycanos : elle forme la gangue des liions avec minerais de fer et de plomb. 8° Quartz. — Il se trouve tantôt sous forme de lentilles dans le schiste, tantôt sous forme de cailloux. A Naxos, Siphnos, Ios, Milo, Syra, Skyros, et au Laurium. 9° Silex. — En Acarnanie (Dragomestos) et en Achaïe (couvent de Notre-Dame). 10° Demi-opale. — A Thèbes, dans la formation de l'écume de mer, et à Susaki près de Corinthe. 11° Kaolin. — Milo : il est blanc de neige, très réfractaire, et provient de la décomposition du trachyte. On l'emploie parfois pour la construction des fours au Laurium, ainsi que pour la fabrication de la porcelaine et la préparation des draps. A Antiparos (Thiaphochoria), à Anaphi et à Myconos. 12° Kimolite (argile de savon). — A Kimolos (Tzinia), provenant de l'altération de roches trachytiques. On s'en sert comme savon et pour enlever les taches produites par les corps gras; on s'en sert aussi pour laver les étoffes grossières de laine. 13° Argile plastique. — Des gisements de terre à briques et à poteries communes se trouvent près d'Athènes, ainsi qu'à Thèbes, Egine, Mégare, Patras, Amphissa, Xérochori (Eubée), Sériphos, Siphnos, etc. 14° Ocres. — Il s'en trouve à Portokalio (cap Tœnare), un peu manganésifères, à Skopelos, Milo, Kimolos.
III. —
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COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
1° Lignite. — On n'a pas constaté l'existence de la houille en Grèce ; mais on trouve, en revanche, dans le terrain tertiaire, d'importants gisements de lignite qu'on utilise avantageusement dans l'industrie, soit pour le chauffage des chaudières, soit pour la calcination de la calamine au Laurium, de la magnésite en Eubée et pour la distillation des minerais de soufre à Milo. Parmi les 32.000 hectares de surfaces carbonifères qui sont concédés, il n'y a en exploitation que les gisements de Coumi et Aliveri en Eubée, d'Oropos et de Mégare en Attique. 2° Minerais de soufre. — Milo : à l'Est de l'île se trouvent les mines de soufre qu'on exploite depuis 1861. Le soufre natif se rencontre dans un trachyte quartzeux, poreux, peu altéré, et forme des masses assez puissantes contenant 30 p. 100 de soufre, qu'on traite dans les fours Doppioni. A Susaki, près Corinthe, il existe des solfatares pauvres en soufre. 3° Naphte et pétrole. — Zante (Keri) : près de la mer jaillit une source d'eau salée accompagnée, en petite quantité de naphte et de pétrole. Des travaux de sondage y ont été autrefois pratiqués : une compagnie anglaise aurait actuellement en vue une reprise des travaux.
15° Alun. — A Milo (près de Zephyria), ancienne exploitation (alun de soude). A Kimolos et Polivos, produit par la réaction de la vapeur de soufre sur les roches feldspathiques.
4° Asphalte. — Triphylie (Marathos) : le calcaire à Nummulites est imprégné d'asphalte. Antipaxos, dans le calcaire. Tome II, 1902.
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