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LES GISEMENTS DE QUARTZ AURIFÈRE EN SIBERIE
BULLETIN
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le Gouvernement recevant comme droit d'exploitation 1,56 dr. par tonne. On a essayé en Saxe l'emploi de la terre de Santorin et do la
LES
gazza (scories de rebut du Laurium) pour la fabrication du verre non fin. Sel marin. — Presque tout le sel consommé en 'Grèce provient
GISEMENTS
de salines. Depuis 1888, l'exploitation se fait aux frais du Gouver-
DE
QUARTZ AURIFÈRE
nement, comme auparavant, mais la vente et l'emmagasinage du
EN SIBÉRIE
sel dans différents endroits du pays sont assurés par la Société des Monopoles. Le Gouvernement dépense 6 drachmes et demie pour la production d'une tonne de sel, dont le prix de vente sur place à la Société des Monopoles est de 78 drachmes. Il en
Par M. A. BORDEAUX, Ingénieur civil des Mines.
résulte donc un bénéfice net de 72 drachmes. L'exploitation des Salines de Zante et de Corfou, qui se faisait autrefois par les soins des municipalités de ces îles, est rentrée récemment dans le même système que celle des autres provinces du royaume. Soufre. — Les mines de soufre de Grèce avaient été exploitées par les anciens. Depuis trente-huit ans, on continue à exploiter régulièrement les mines de soufre de Milo, dont la production annuelle s'est élevée récemment jusqu'à 1.000 tonnes. Le soufre produit n'est pas très pur; il renferme des matières quartzeuses, et c'est pour cette raison que les poudreries helléniques situées près d'Athènes ne s'en servent que pour la fabrication de l'acide sulfurique. Lignite. — Le lignite existe en abondance dans le sol de la Grèce, dans la formation tertiaire, et deviendra peut-être un jour un article important de richesse. On s'en sert pour le chauffage des chaudières à vapeur, pour la calcination de la calamine au Laurium, de la magnésite en Eubée et la distillation des minerais de soufre à Milo. De 1862 à 1882, il a été donné des concessions de terrains lignitifères comprenant une étendue totale d'environ 32.000 hectares. Cependant il n'y a encore en exploitation que les lignites de Coumi,
d'Oropos,
d'Aliveri
et,
en petite
quantité, ceux
de
Mégare. (Extrait du compte rendu d'une Conférence faite au Sylloque polytechnique hellénique en octobre 1901 par M. A. DELLA
Nous ne comprendrons pas dans cette étude les mines de l'Altaï, qui sont connues depuis longtemps. Nous décrirons les districts d'Atchinsk et de Minoussinsk, en Sibérie occidentale, et les districts de la Léna, de Nertcliinsk et de Vladivostok, en Sibérie orientale. En décrivant les filons de quartz, nous ne nous bornerons pas à ceux qui sont aurifères ; il est rare d'ailleurs qu'un pareil filon soit uniquement aurifère; nous décrirons aussi certains gisements de plomb et de cuivre. Enfin, comme le développement minier d'une région dépend beaucoup de l'existence du combustible dans cette région et de la possibilité d'y installer l'industrie sidérurgique, nous dirons aussi quelques mots des gisements de charbon et de fer. Dans l'étude de chaque district, nous ferons une description géologique du pays aArant d'aborder les gisements principaux, et nous terminerons par l'étude des conditions d'exploitation de ces gisements.
COR;
, Ingénieur des Mines, président du Sylloque poly-
technique et ancien directeur des usines du Laurium.) Tome il,
12-
livraison, ly 0 -j.
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