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DES
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NOTES
SUR
ment à l'opinion de M. Weinschenk, qui voit là un apport profond de sources thermales magnésiennes, je crois cette formation du talc reliée à toute la série des phénomènes
FIG.
GITES
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MINÉRAUX
LA THEORIE
1. — Coupe transversale des miues de talc de Mautern. d'après MM. Rassauer-Scropeck et Weinschenk.
que j'ai étudiés ailleurs comme phénomènes de cémentation superficielle, et due aune concentration locale de la magnésie, dont on retrouve, en d'autres régions, l'indice sous la forme de carbonates de magnésie (Eubée, etc.), d'écumes de mer(Esky-sheir), etc. (*). Cette réaction a été,! tout naturellement et comme toujours, accompagnée par des résidus argileux, en même temps que le graphite disparaissait probablement peu à peu en s'oxydant, dans des conditions qu'il y aurait intérêt à préciser (**). (*) Voir: Contribution à l'élude des (files métallifères (Ann. des Mines,
Les phénomènes sont, d'une façon générale, les mômes à Pinerolo, près Turin, bien que les bancs graphiteux s'y intercalent dans des roches métamorphiques d'un type différent, ressemblant k des gneiss œillés ou k des quartzites, et on les observe également semblables en Ligurie, où le graphite accompagne de l'anthracite. Le gisement de Rifreddo, k l'est de Savone, dans l'Apennin ligurique, montre le passage du graphite à un anthracite qui aurait une certaine valeur, malgré ses 15 p. 100 de cendres, s'il n'était chargé de gaz, qui se dégagent k l'abatage et le réduisent en poussière. Un autre gisement de graphite, situé dans les HautesAlpes, k la montagne du Chardonnet, a été étudié autrefois par Élie de Beaumont et Lory(*). Là, la transformation de l'anthracite en graphite s'est nettement produite au contact d'un filon intrusif de porphyrite ; le graphite est taché de rouille. L'origine organique de tous ces gisements alpins n'est donc en aucune façon contestable. Aussi, M. Weinschenk, qui les décrit (à l'exception de celui du Chardonnet), s'est attaché à signaler les différences entre eux et les gîtes de Bohême, auxquels il attribue, comme on l'a vu, un mode do formation très différent. Ses principaux arguments sont : 1° que les gneiss encaissants de Bohême ne sont pas graphiteux, tandis qu'il existe une sorte de passage progressif en Styrie et dans les Alpes ; 2° que le graphite moule les minéraux de Bohême, ou s'introduit dans leurs fissures, tandis qu'il est en fine poussière en Styrie; 3° que les minéraux du métamorphisme en Styrie, postérieurs à la formation du graphite, en englobent des parcelles. Mais, il faut bien le dire, les rapprochements de tous
1891, p. 59), le paragraphe relatif à la magnésie. (**) Le graphite perd son éclat et sa valeur aux affleurements des couches, bien qu'il résiste à l'altération complète dans la zone â'oxydation directe, comme nous avons eu l'occasion de le voir à Ceylan: mais il a pu le faire dans la zone de cémentation plus profonde.
(*) Ann. 531, 1864;
Se. nat.. XV, 1828 ; et Descrip. yéol. LACROIX , Afin, de la France, 11, 36.
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du
Dauphiné,
III,